Année 2006

Comptes-rendus des courses de l'année 2006


La sortie "raquettes" prévue le dimanche 26 novembre a été annulée pour cause de rareté des flocons de neige et de candidats. Par contre le foehn lui s'en donnait à mort !


Sortie du dimanche 29 octobre dans la région des Aiguilles Rouges de Chamonix:

6h30, c’est dans la nuit que nous nous retrouvons place Cardinal (Marianne, Christiane, Christine, René, et les 2 Georges), direction col des Montets (1461) où nous commençons à marcher vers 7h30. Météo variable, ciel couvert avec les majestueux sommets environnants bouchés, mais quelques trouées de ciel bleu nous rendent optimistes, nous voilà partis. A mi chemin du Lac Blanc, surprise ! Les étagnes et leurs petits (même tous petits) sont là, pas farouches du tout, nous avons même l’honneur de côtoyer 2 énormes patriarches. Au lac des Chéserys c’est l’effet miroir qui nous émerveille, les Aiguilles Rouges se reflètent dans l’eau, une hermine revêtue de son habit blanc est là aussi, on apprécie de se lever tôt dans ces conditions. Arrivée au Lac Blanc à 2356m, quelques gouttes de pluie nous rendent hésitants de monter aux Aiguilles Crochues, mais le temps rechange vite et nous voilà repartis pour le sommet N 2837m que nous atteignons vers 11h30 aprés une montée dans un décor de roches de multiples couleurs, superbes sommets, quel ravissement. Le plafond de nuages restant haut, nous avons une bonne visibilité sur tout ce qui nous entoure. Pause repas bien méritée avec des corneilles très gourmandes. Nous admirons ces Aiguilles Crochues qui peuvent se faire en traversée. Quelques gouttes de pluie nous rappellent la météo capricieuse, nous redescendons alors au Lac Blanc ou le grand nombre de personnes présentes nous impressionne: quel monde ! Après la traversée en balcon du chemin de montée, nous optons pour l'impressionnant chemin des échelles plongeant sur Argentières pour redescendre, ce qui nous fait une jolie boucle avec de nouveaux décors, des échelles, des marches en bois et soudain !!! L’Aiguillette d’Argentière (1893m) un monolithe d’escalade esseulé, digne de se retrouver avec ses congénères du versant voisin mais surprenant à cet endroit. Le terrain est plein de voies d’escalades que nous admirons avant de continuer la descente très variée vers Trélechamp (1410m), quelques mètres encore en traversant le jardin botanique des Aiguilles Rouges et à 15h00 nous voici aux voitures, pile,une bonne averse se déclenche. Après une verrée appréciée (mais douloureuse pour le porte-monnaie) Georges nous propose d’aller à un vernissage d’ami qui expose des aquarelles pour finir la journée, nous nous retrouvons Marianne, René, Christiane, Christine et Georges au caveau de Fully pour une très sympathique soirée un peu arrosée, (caveau oblige) Merci à Georges pour cette très agréable journée et à tous les merveilleux participants. Durée de la course : 4h de montée, 7h 30 en tout  avec les pauses.


C'est par une belle journée d'automne qu'a eu lieu notre sortie VTT du 15 octobre à l'alpage de Fenestral. Georges et Bruno se retrouvent à 7h30 au petit jour pour partir en vélo de Monthey. Un échauffement bon train qui les mène par la route jusqu'à Vernayaz où les choses sérieuses commencent ! La montée à Salvan par la route des diligences qui est rapidement avalée. Pendant que Georges attends là Christine et Andrea en voiture, Bruno rejoint René et Anselme déposés au passage par Marianne. Tout le monde se retrouve aux Marécottes pour continuer vers Le Trétien. Après un coup d'œil impressionnant aux gorges du Triège, une montée assez raide dans des belles couleurs d'automne nous mène à Finhaut. Après une brève descente dans le village, nous remontons un chemin pour atteindre le charmant hameau de Vers le Clou, avec le soleil. Nous poussons un bout les vélos pour rejoindre "La Léchère" puis nous descendons (eh oui, encore!) un bout sur la route  d'Emosson pour remonter ensuite celle de l'alpage de Fenestral: pique-nique bien mérité, cache-cache avec le vent et le massif Trient - Mont Blanc, gentianes. Un petit "rec" nous réchauffe avant la descente sur Finhaut puis le Trétien. Une légère remontée pour rejoindre Les Marécottes puis Salvan où nous laissons les filles (en convalescence) à la voiture. La série d'épingles de la route des diligences nous ramène à Vernayaz puis divers chemins de campagne nous ramènent jusqu'à Monthey chez René qui nous offre un rafraîchissement. Résumé: super météo, beaux paysages, tous contents, 77km et 2000m de dénivelé au compteur!  Merci Bruno.


 
Sortie du dimanche 8 octobre au Sex Noir:
 a bien eu lieu comme prévue au calendrier, et  par un dimanche de grand beau temps. Les 3 participants à la course, René, Marianne et Georges Rey, les habitués de la course d'octobre (voir en 2005)  en ont largement profité. Laissant la voiture aux Evouettes (1518 m) dans la vallée de la Sionne ils remontent celle-ci en direction du Col de la Selle. Le chemin parait bien long vu de l'alpage de La Comba, mais ce n'est qu'une impression. Après une petite pause à Donin (2229), atteint après 1h25 de marche ils abandonnent ce chemin pour se diriger sur Le Four, le bien nommé,(certainement à éviter en plein été !) et monter à Donin du jour, magnifique plateau de gazon ras et lapias servant de socle au sommet convoité, le Sex Noir (2724 m). Il n'y a pas de chemin et la pente est raide mais, même si un peu de neige a saupoudré les hauts, celà est sans difficultés particulières. A mesure que l'on monte la vue s'élargit toujours plus et le sommet est atteint à 11h35. La vue est incroyable !  C'est un 360° exceptionnel: Tous les principaux sommets des Alpes Bernoises, Valaisannes, Savoyardes et Vaudoises s'offrent à notre regard.C'est fantastique ! Nous sommes seuls bien évidemment car même les étagnes et leurs petits nous ont cédés la place. Pas une brise ne vient nous déranger pour le pic-nic et il fait très doux. Nous restons ainsi plus d'une heure au sommet et c'est bien à regret qu'il nous faut quitter cet endroit pour la descente que nous tentons par Les Luis Blanches en traversant un champ d'édelweiss  pour retrouver le chemin  en dessous de Donin. Le reste n'est plus qu'une formalité et c'est même pas fatigués mais heureux que nous retrouvons la voiture à l'endroit où nous l'avions laissée !

Samedi 23 septembre 2006,  journée familiale au chalet: Un peu moins fréquentée cette année, elle a bénéficié d'une magnifique journée d'automne, douce et ensoleillée. La moyenne d'âge y était nettement plus basse que d'habitude avec la présence d 'Adrien et de sa soeur Lucie montés la veille avec leur maman Sylvie Barlatey. Romain et Marion aussi ont découvert le Chalet avec leurs parents Sylvie et Bruno Servajan qui y montaient pour la 1ère fois. Diego, 2 ans,  le petit-fils de Marie et Roland Farquet était aussi là avec Jean-Paul, son oncle..... Vous suivez ?   Michel Winiger répondait présent, comme d'habitude. Ils ont étés rejoints en début d'après- midi par Marianne et René Gabioud occupés ce matin là au chalet de leurs parents à Montatuay sur Orsières. Etant donné la douceur du temps il a été décidé de repousser d'une semaine la fermeture du chalet pour l'hiver et de profiter du samedi suivant pour construire une paroi de séparation entre le bûcher et la pièce à vivre.


 
Sortie VTT du samedi 16 septembre: Le mauvais temps prévu (et bien réel !) pour dimanche m'oblige à avancer la sortie à samedi. Malheureusement, peu de monde est libre ce samedi. Je décide alors pour une sortie le matin depuis Monthey. C'est ainsi que Christine, Georges O., Georges R. et Bruno se retrouvent en vélo place Cardinal à 8h00 et décident de monter à La Pale. Nous montons par la route d'Outrevièze puis la route des Rives pour grimper ensuite la route forestière jusqu'à La Pale. Georges n'a pas pu acheter son fromage car il n'y a personne à l'alpage ! La météo et la température sont agréables. Nous décidons alors de grimper encore un peu, puis de pousser les vélos jusqu'à Valère d'en bas. Il ne reste plus qu'à se laisser descendre à Chindonne, plus ou moins dans les nuages (et hors-piste pour certains !) pour prendre une boisson chaude bien méritée. L'accueil est sympa. On se fait juste traiter de fous quand on explique d'où on vient et par où on va descendre ! Nous descendons alors par divers jolis chemins dans la forêt, au dessus des Cerniers, par la piste de ski (!), les chalets de l'Abbaye, pour croiser la route de Vérossaz. Nous attaquons un chemin technique pour plonger sur Prafenne, puis la jolie route forestière et la carrière de Choex. Nous terminons en beauté par les châtaigniers, l'église de Choex et le chemin du Nant (kamikaze !) pour arriver à Monthey à midi pile. Chacun a découvert quelques chemins inconnus. C'était très sympa.   Merci Bruno.

La sortie au Luisin proposée par Georges Rey pour le dimanche 30 juillet s'adressait avant tout aux "grimpeurs" puisqu'elle consistait en une séance de varappe prolongée sur 400 mètres de dénivelé et plus de 4 heures d'effort sur l'arête Est de ce sommet dominant les Marécottes. Nous étions 5 à tenter l'aventure avec lui au départ de La Creusaz (1777 m.) un peu avant 9 heure du matin et après avoir pris le télé aux Marécottes. Le "chemin" menant au pied de la voie, nommée "Canicule" était à l'image des nombreux chamois que nous avons dérangés en y montant: Rhododendrons, clapiès, pentes raides, gazons ras et autres pierriers. Il nous a fallut pas moins d'une heure et demie pour y arriver, à 2360 m. d'altitude contrairement à ce que disait le topo (2250 m. !). Après nous êtres complètement équipés et quelque peu sustentés, 3 cordées sont formées: Georges Rey l'ayant déjà faite en 2005 part en tête assuré par René. Suivent Georges Oguey avec Marianne pour second, Frédéric et Christine ferment la marche. Le terrain est assez délité au départ et il faut faire très attention à ne pas envoyer de pierres sur les copains en dessous ! Il fait beau temps malgré un peu de brume sur les sommets alentours. Il fait bon aussi, ni chaud, ni froid. L'ambiance est super, sans trop de gaz, les sommets apparaissent tour à tour au lointain, mais il s'agit quand-même de rester bien concentré sur son affaire: Bien poser le pied, la main, assurage, relais, etc. Le rocher s'améliore avec l'altitude. Ce n'est que vers 14h00, après un petit rappel dans une brèche, que nous pouvons nous retrouver tous ensemble pour une petite pause-pic-nic avant de tirer les dernières longueurs, faciles, jusqu'au sommet atteint vers 15h00. Personne ! Devant nous, majestueuses, les Dents du Midi trônent sur le glacier de Plan-Névé et se mirent dans le lac de Salanfe. Plus à gauche la Tour-Salière avec son Dôme et l'Eglise. A droite le Grand-Chavalard et les Hauts de Cry. Plus à droite encore le Catogne, les Aiguilles du Tour, la Dent de Fénestral et Fontanabran, pour ne citer que les plus hautes pointes. Le paysage est superbe, mais combien mérité. Le ciel est bleu, la vie est belle, Youpie !  Nous redescendons sur la Creusaz par le raide chemin de montagne balisé rouge et blanc mais qui demande tout de même une attention soutenue vu son état, raide et plein de pierres, surplombant souvent des pentes vertigineuses. Là aussi il s'agit de ne pas faire rouler des cailloux sur les randonneurs montant au sommet par la voie normale. Arrivés à la Creusaz il nous faut encore continuer jusqu'aux Marécottes ce qui nous fait une descente de près de 1700 mètres. Les genoux et les pieds commencent à grincer et c'est fatigués, mais contents, que nous y arrivons vers 18h30. La terrasse du bistrot tout proche nous tend les bras et c'est à l'une de ses tables que nous partageons la bière, le rivella et autre diabolo-menthe de l'amitié. Merci à Georges pour cette belle journée.

Sortie au Vanil-Noir le 9 juillet 2006:

Déjà au programme en 2005 mais annulée à cause de la pluie, nous avons pu cette fois réaliser la course proposée par Charly. Gérard et Nicole avec Michel, Georges et Christine avec René et Marianne étaient ponctuels au rendez-vous de 8h00 à Chatel St Denis pour suivre Charly et son épouse sur la routede Vaulruz, Bulle, Gruyère et Grandvillard et monter aux Baudes (1275 m.) où nous laissons les voitures et où nous retrouvons aussi Caroline la fille de Charly.Nous prenons alors le chemin de la Cabane de Bounavaux (1620) propriété de Pro-Natura, pour continuer sur le col de Bounavalette (1996) par un raide sentier. Nous mettons les pulls car un petit courant d'air frais circule à cette altitude. Il faut dire que le ciel est même assez couvert contrairement aux prévisions météo. Après une petite pause nous attaquons l'arête ouest de la Tête de l'Herbette (2261) raide aussi, pour rejoindre son arête NE par une traversée à flanc et exposée dans les Roches-Pourries. Nous sommes à 2190 m. et le chemin bifurque pour le vallon de Mortey ou le Vanil-Noir. Nous le quittons alors pour escalader tout d'abord l'arête nord de la Tête de l'Herbette que nous traversons pour continuer sur le Vanil-Noir. Un troupeau de 34 magnifiques bouquetins se pavane en dessous de nous. Mais il s'agit de bien se concentrer car l'arête, sans être difficile, est très effilée par endroits et très exposée aussi, surtout sur son versant ouest. Elle redescend 2 ou 3 fois, la dernière pour passer le Pas de la Borière, brêche équipée de câbles, et remonter enfin vers le sommet (2389) point culminant du canton de Fribourg. Une étagne y est déjà avec 3 petits ainsi que quelques pesonnes qui nous ont précédées. Il fait frais et nous sommes même un instant dans le brouillard ! Nous y restons un moment pour admirer le panorama  alentours et tirer la traditionnelle photo de sommet avant de redescendre sur le col du Plan des Eaux (2236) par une traversée de la vertigineuse face Est, presque verticale, mais équipée de chaines. (déconseillé par terrain  humide) Heureusement les conditions sont bonnes aujourdhui. Nous nous arrêtons près d'une heure pour le pic-nic avant de gravir encore le Vanil de l'Ecri (2375). Le groupe se scinde alors en deux pour la descente, les uns revenant revenant au Plan des Eaux pour prendre le chemin balisé de Bounavalette, les autres descendant directement par la côte ouest et le petit col à l'est du Curtillet et , après s'être rejoints, c'est à Bounavaux que nous partageons le verre de l'amitié. Toutefois le journée n'était pas terminée puisque une agape surprise nous attendait encore chez Charly ! Merci encore à lui et à sa gentille épouse pour cette magnifique journée.


La sortie prévue à la Dent du Grand-Lé le dimanche 7 mai a été annulée. Lors de la reconnaissance effectuée très tôt le samedi matin 6 mai (pas de gel, pluie jusqu'à plus de 2500 mètres, neige pourrie au dessus) nous nous sommes arrêtés vers 2700 mètres. Compte tenu des prévisions météo pour l'après-midi, la nuit suivante (pluie, ciel couvert et températures trop douces) et le lendemain matin (pluie), le mieux était  donc d'annuler la course purement et simplement..


La sortie au Mont de Grange, avancée au samedi 8 avril, a bien  eu lieu comme prévue au programme et par une superbe journée ensoleillée. Le départ de la place Cardinal sonnait à 06h00 pour les 11 participants du jour. Outre Georges Oguey le coordinateur, il y avait Christine, Bruno, Sébastien, Georges Rey et Patrick, Joël avec Raphaël, Jean-Philippe, Marianne et René.  Et c'est bien avant 7 heure que nous avions les skis aux pieds au départ de Très Les Pierres pour emprunter le raide chemin montant au chalet de l'Ertre. Le regel nocturne a été bon et la neige porte bien nous laissant entrevoir de bonnes conditions pour la descente. Après une petite pause près de l'Etrye nous continuons notre marche pour passer au chalet de Coicon qui donne son nom à l'immense crête qui le surplombe et que nous rejoignons vers 2200 m, non sans devoir passer une petite corniche. C'est le moment de mettre les crampons aux pieds et les skis sur le sac pour gravir l'arête Sud, tout d'abord assez déneigée puis ensuite en neige dure , et même en glace luisante par endroits. Merci à Christine qui était venue la veille en reconnaissance !  Un assez fort vent d'Ouest  balaie l'arête et rend l'ascension d'autant plus alpine et c'est bien à l'abri sous le sommet que les premiers attendront les derniers à arriver. Pour la descente le groupe se scinde en deux, certains descendant directement sous le sommet  en face Sud commençant par un couloir assez raide orienté à l'Est , et d'autres revenant d'abord un peu sur l'arête Sud pour plonger aussi en face Sud/Sud-Est mais dans une grande pente un peu moins exposée. Quelque soit le chemin choisi ce fut une toute belle descente dans une neige de printemps "à point". Tout le monde se retrouva ensuite pour un pic-nic agrémenté du doux murmure d'un ruisseau voisin. Merci à Christine et à Georges pour cette belle sortie, c'était une très bonne idée.


Etant donné le manque d'intérêt ( seulement une personne annoncée) le week-end à la Gemmi a été remplacé par une course d'un jour le dimanche 19 mars. Etaient au RV de 07h00 sur la place Cardinal: Sylvie Barlatey, Georges Rey, Bruno, Michel Guye, Gérard Maret, Marianne et René.  Nous prenons alors la route de Sion, Bramois et Mase pour ensuite monter aux Mayens des Praz, (1642) lieu du départ à skis.  Après un petit bout de chemin à plat la montée se fait plus raide pour passer à Pravochin et continuer sur l'alpage abandonné de l'Arpetta. Nous continuons sur l'A Vieille (2190) où une petite pause nous permet de nous requinquer. De cet endroit le groupe se scinde en deux. Marianne et Sylvie montent directement à la Pointe de Masserey. Quand à René, il emmène les 4 hommes vers le col se trouvant au pied de l'arête WNW de la Becca de Lovegno (2821) pour les laisser la gravir jusqu'au sommet et rejoindre seul Marianne et Sylvie. Après une descente magnifique de la face N de La Becca le groupe des quatres rejoint  ensuite les autres au sommet d'hiver de la Pointe de Masserey au point 2732. Pendant tout ce temps, les filles ont eu le temps et l'audace de s'aventurer sur l'arête N de la Pointe Masserey jusqu'à la 1ère tête culminant vers 2800 m ! Tout le monde étant réuni au sommet d'hiver il est temps de penser au pic-nic, après tous ces efforts. Le temps est magnifique et la vue fantastique. En plus il fait très bon et nous avons les fesses au sec assis que nous sommes sur des rochers super-confortables ! Le moment de la descente arrivé nous optons pour une ligne directe sur Pra du Sex dans les pentes NW de l'Arpetta abritées du soleil et ou la neige est restée bien poudreuse. Après avoir rejoint les voitures, le verre de l'amitié est partagé au café du Trappeur à Mase. La journée comporte ensuite un petit volet culturel avec la visite de l'église du Village à l'architecture moderne particulière.


La course du dimanche 26 février au Gstellihorn a bien eu lieu comme prévu. En voici 2 récits.

Compte-rendu de Georges:

Dagmar, Gérard Maret, Georges Oguey et Christine sont partis à 06h30 de Monthey pour rejoindre Christiane, Michel Winiger et sa femme Thérèse, Georges Rey et Patrick, à Aigle pour 06h45. Tout ce monde a ensuite rallié Gsteig en voiture par le col du Pillon. Les skis étaient aux pieds à 07h40. La météo, variable en début de matinée, déboucha ensuite sur un ciel voilé mais bleu par une température agréable et sans vent. Avec la neige tombée dernièrement nous passons tous facilement à skis le goulet habituellement délicat. Bravo à tous pour vos conversions. Petite pause après 1h30 de marche au point 2009. Ensuite Dagmar donne le rythme pour nous conduire au sommet que nous atteignons vers 11h20. Frédéric, Dorian et Laurent, sans oublier son super-chien-des-neiges, nous rejoignent à 100 mètres du sommet après être partis plus tard. Bravo pour leur montée canon. Pause pic-nic au sommet, seulement 2 hélicos d'héliski viennent troubler notre plénitude. Ensuite, vive la descente dans une neige poudreuse à souhait mais gare aux cailloux juste cachés sur le haut du parcours. Le groupe se scinde en deux plus tard, l'un contournant le Mittaghorn par la gauche en faisant un couloir, l'autre descendant par l'itinéraire de montée. Conditions de poudreuse sublime sur toute la descente. Repassage par le goulet puis arrivée sur les pistes de Gsteig où certains testent leurs jambes sur un slalom géant pour conclure la sortie. Arrivée aux voitures à 13h10.

Compte-rendu de Christiane:

Jolie randonnée au départ de Gsteig, d’abord le long du télé puis dans l’alpage de Topfel. De là nous sommes montés dans un couloir technique où les conversions et les petites montées en escaliers ne manquaient pas… Mais au moins, pas de portage ni de crampon, l’enneigement était bien suffisant et la neige poudreuse. Cette montée est superbe et sauvage alors que le chemin zigzague entre les mélèzes. Petite pause au pied du Mittagehorn puis continuation cette fois derrière les pas de Dagmar qui s’exerce pour son cours JS. Nous rejoignons le sommet à travers les lapiaz et nous réjouissons de l’absence de brouillard. Les cailloux sont tout près et quelquefois rouges ou violets selon la couleur des peaux. Pique-nique au sommet du Gstellihorn après quelques 3h30 montée. Deux hélicoptères perturbent notre quiétude, mais il reste encore de la poudreuse pour notre plus grande joie. Le groupe se scinde pour se rejoindre à nouveau après le couloir à gauche du Mittagehorn. La descente est un vrai régal jusqu’au camping et pour s’amuser encore un peu nous slalomons à vive allure dans les portes d’un géant tracé juste pour nous. Merci Georges pour cette magnifique sortie.


Sortie du dimanche 29 janvier à la Foilleuse, en remplacement de celle prévue à La Dotse.

Tout d'abord, un petit résumé des discussions de la veille entre Bruno et René: "Tu crois qu'il faut annuler ?"  "Aujourd'hui en tous-cas c'était la tempête à ne pas tenir debout ! Toute la neige s'en envolée et il y a des plaques à vent partout !"

Bien sûr pas question d'aller dans le Val Ferret. Alors pour les mordus, on décide quand même de se retrouver à 8h30 et de tenter une sortie sans risques dans les environs. Et c'est ainsi que Christiane, Sylvie, Michel, Georges (Rey), René et Bruno partent à l'aventure depuis "Les Saves" au dessus de Troistorrents pour monter d'abord jusqu'au monument de Savolaire. La neige est parfois mouillée, parfois croûtée, parfois elle porte ou est recouverte de feuilles, brindilles et bouts de sapins. Le vent est encore là, mais pas trop froid et pas trop fort. Le ciel est gris mais le moral des troupes est au beau fixe. Nous enlevons les peaux vers le monument de Savolaire pour descendre sur Les Moilles dans une neige soufflée mais pas trop carton. Nous profitons d'un groupe de sapins qui abrite bien du vent pour faire une pause et remettre les peaux. René s'enfonce tout d'un coup dans un joli trou, mais il ressortira sans mal ! La deuxième montée nous amène au véritable sommet de La Foilleuse (pas celui du télé !). Et là, miracle, pas de vent. Nous pouvons manger tranquillement au sommet. Nous redescendons alors par un autre itinéraire sur les Moilles: un bout de poudreuse, un peu de carton, de la neige "qui freine", mais dans l'ensemble, nous sommes finalement agréablement surpris et le vent a pratiquement disparu. Nous remettons alors les peaux pour la troisième et dernière montée qui nous ramène facilement au monument de Savolaire. La dernière descente avec une neige finalement plutôt bonne et le soleil qui pointe le bout de son nez nous ramène aux voitures.

Résumé de la course: c'était mieux que prévu. Qui ne tente rien n'a rien !  Merci Bruno.


La 1ère sortie de l'hiver 2005/ 2006 a eu lieu le samedi 7 janvier à la Fava, avec un jour d'avance sur le programme. 19 personnes ont répondu à l'appel de Georges Oguey, soit l'équivalent de la moitié de l'effectif du club !   Etaient présents: Georges et Christine, Gérard avec Rachel et Florian, Bruno, Frédéric, Anselme, René et Marianne, Sylvie, Françoise, Christiane, Ernest, Josette, Philippe, Olivier, Frédéric Sauthier et un copain. Georges nous proposait l'ascension de la Fava à partir de Coppet. Après un départ de Monthey à 7h30 nous avons chaussé les skis vers 8h45 pour nous diriger  sur Seudey. Après avoir traverser la forêt de Plapon, l'alpage de Pointet est atteint vers 10h50. La pause est bienvenue après déjà 675 mètres de montée, à peu près la moitié de la course. Nous continuons ensuite notre montée en direction de la Croix de la Cha mais la laissons à notre gauche pour rejoindre la crête Mont-Gond/Fava vers 2400 m. La course se termine habituellement au point 2472, mais les conditions de neige d'aujourdhui nous permettent de monter, à ski, jusqu'à l'altitude de 2570 mètres. Le point 2581 est quand à lui atteint à pieds par certains d'entre nous, en tout cas pour ceux qui ont encore pu profiter de la neige compacte recouvrant les rochers. La descente sur Torgneu et Pointet est superbe dans une neige restée étonnamment bien poudreuse vu l'exposition sud. Après le pic-nic, pris lui aussi à Pointet, la descente continue ensuite jusqu'aux voitures parquées à Coppet mais cette fois dans une neige disons un peu plus "technique". Bravo à Frédéric qui a passé avec brio son examen d'entrée au club des randonneurs et merci encore à Georges pour cette belle journée.


 

Date de dernière mise à jour : 02/03/2022