Année 2007

Compte-rendus des courses de l'année 2007


Assemblée générale:

Et voilà, l'année 2007 s'est terminée pour notre club par l'assemblée générale du mercredi 12 décembre dernier. 20 membres étaient présents et 5 se sont excusés. C'est une magnifique participation, merci à tous. Aucune démission à déplorer et 3 admissions: Christine Diaque et Sylvie Barlatey toutes deux bien connues des membres "actifs" et Fabien Décaillet qui a déjà participé à plusieurs sorties en 2007, ce qui fait que le club compte dorénavant 37 membres. Tous le monde recevra un PV de la soirée ce qui fait que je ne vais pas m'étendre plus sur le sujet. Rendez-vous maintenant à l'année prochaine. René


Samedi 1er décembre: La Tour d'Anzeindaz en raquettes.

La météo n'étant finalement pas aussi mauvaise que celle annoncée de toute la semaine la course a quand-même eu lieu. Le problème était simplement de trouver de la neige pour pouvoir chausser les raquettes !  5 personnes y ont participé: Christiane, Bruno, Georges Rey, Marianne et René, coordinateur. Même pas besoin de se lever tôt le rendez-vous étant donné à 08h30 à la place Cardinal. Nous avons pu monter jusqu'à Solalex en voiture. Certains mirent tout de suite les raquettes, d'autres un quart d'heure plus tard, un autre enfin ne les mit pas du tout de toute la course !  Nous quittons le sentier du Pas de Cheville bien avant Anzeindaz  pour partir complètement sur la droite. La neige est douce et colle sous les pieds. Le ciel s'est déjà bien chargé de nuages. Par un champ de creux et de bosses ludiques nous rejoignons le haut des falaises surplombant Solalex. Pas de chamois aujourdhui à cet endroit mais nous les voyons déjà là-haut, ils ont l'air de nous attendre au sommet. La vue sur le vallon est impressionnante: à peu près 500 mètres en dessous. Notre chemin longe le vide. Nous dérangeons 2 autres chamois qui nous font une extraordinaire démonstration de leur maitrise en plongeant dans l'abîme juste en dessous de nous. Nous voilà maintenant au pied du sommet convoité. Il nous reste à remonter l'arête NO de la Tour d'Anzeindaz et le sommet est bientôt atteint après une petite traversée déversante,assez exposée, mais sans neige aujourdhui. Plus personne au sommet. Le troupeau de quadrupèdes se trouve maintenant vers le col de la Poreyrette. Incroyable, nous pouvons pic-niquer au soleil et il fait doux, trop doux pour la saison. Nous redescendons en empruntant un itinéraire un peu différent, un peu plus raide aussi. Les carres des raquettes ne sont pas aussi efficaces que celles des skis alors des petits bouts de descente se passent sur les fesses !  Nous nous amusons un moment en suivant le cours du torrent d'Anzeindaz pour enfin rejoindre le chemin normal. Pour finir, nous arrivons même jusqu'à la voiture avec les raquettes aux pieds. La buvette de Solalex est fermée et il nous faut descendre à Barboleusaz pour partager le verre de l'amitié. Jolie journée avec 700 métres de montée pour environ 3 heures de marche en tout.

Merci à tous les participants pour ces bons moments passés ensemble.   René.


Dimanche 4 novembre: Par un beau dimanche d’automne, nous nous retrouvons à 7h45 à la station BP de Monthey.

Cinq personnes sont présentes pour le café:  Christine, Brigitte (collègue de patrouille de Christine), Georges, Jean-Philippe et moi-même. Mais Christine ne peut pas nous accompagner, elle travaille.

Départ de Monthey à 8h10 direction Morgins puis buvette de Tey,1455 m. Nous commençons à marcher à 8h45. La première  destination est le Pas de Fécon 1826 m. Puis nous montons à la Crête de Linge 2158 m. Une petite pause, puis nous suivons l'arête en direction de la Tête du Géant 2232 m, pour redescendre dans un col à 2060 m. avec prudence car les pentes sont raides par ici !  Changement de décor, la pente Nord que nous devons remonter est gelée. Nous mettons donc les crampons pour atteindre Bécor, à 2206 m. où nous faisons la pause de midi. Ensuite descente à 2050 m. (la 2ème) pour remonter à nouveau: à Cornebois, 2203 m. 3ème descente pour passer à un col, le Pas de la Chaux des Rosés, 2080 m. Nous attaquons enfin la dernière montée de la journée:  la Pointe de Chésery 2249 m. pour suivre son arrête Sud, en descente (la 4ème) continuant ainsi de nous balader sur la frontière franco-suisse. Nous rejoignons enfin le Vallon de Tey par le sentier de Fontaine-Blanche pour retrouver la voiture après quelque 6h00 de marche pour 1350 m dénivellation.

Je remercie les participants (te) pour l'excellente ambiance et entraide durant la journée.                                                      Georges Oguey


Personne ne s'étant annoncé partant, la sortie prévue le samedi 27 octobre au Grand-Chavalard a été annulée.


Dimanche 7 octobre 2007 : Le Rübli-Via Ferrata No3

Seuls René et Fabien se sont portés volontaires pour entreprendre la Via Ferrata de la Videmanette. Il faut dire qu’ils sont quand-même un peu tendus par la cotation de la voie…

On met les chaussures à Gérignoz, juste à côté de Château-d’Oex, pour monter tranquillement jusqu’à Martigny. « Comment ça Martigny ??? » Ben ouais, j’y peux rien s’il  y’a un alpage qui s’appelle comme ça ! Un peu plus haut nous décidons de laisser le brouillard pour les gens de la plaine et du plateau Suisse afin de mieux contempler maman bouquetin et ses petits. On franchit le petit passage équipé de câbles, faisant fuir le reste des bouquetins par la même occasion, et continuons jusqu’à la cabane de la Videmanette.

On s’équipe « totale sécurité » avec nos longes et nos casques et attaquons cette fameuse face nord du Rübli qui commence par un très joli et vertical dièdre pour se chauffer et une petite traversée facile avant de rejoindre la partie sérieuse. Des sections verticales sont entrecoupées de petites vires et de belles dalles et le vide commence à se faire sentir. On attaque la partie la plus dure et c’est à peine si nos deux gaillards se soucient des quelques 300 mètres de vide sous leurs pieds. Ils arrivent facilement à atteindre le couloir final et 10 minutes plus tard, tout le monde est content au sommet de ce Rübli.

La vue est magnifique, très claire et complètement dégagée, la viande sèche est succulente, les bouquetins toujours présents et la descente vers la Videmanette assez aisée grâce aux câbles de la voie facile. Il nous reste juste à descendre à la voiture en passant par le vallon de la Videman et à dire bravo à nos deux collègues qui n’ont pas eut si peur que ça finalement…                                                                               Georges Rey


Samedi 22 septembre 2007 : Les Grandes Otanes

Encore un samedi où il fait beau ! Donc nous prenons la direction du Col de la Forclaz avec Christiane, René, Michel et Flaviano qui se demande bien pourquoi nous partons dans ce sens alors que les Grandes Otanes, c’est bien connu, ça se trouve dans le Val de Bagnes.

On se parque à Trient et retrouvons notre sixième compagnon Fabien qui est venu en moto malgré le peu de degrés Celsius ambiants dans cette région au petit matin…

On monte alors sur les Tseppes pour trouver le soleil et quittons le chemin un peu plus haut pour rejoindre Carraye et poursuivons sur une belle crête pour arriver au sommet de la Pointe du Van et son magnifique cairn. Légère descente et nous attaquons la Croix de Fer par son arête nord. Tout le monde arrive facilement au sommet pour saluer… la croix en fer ! De là nous retrouvons un sentier qui nous mène au Col de Balme où nous marquons une pause avant de gravir l’arête nord-ouest qui va nous faire atteindre les fameuses Grandes Otanes à 2680m. La vue sur Trient, les Grands et sur le massif du Mont Blanc est absolument fantastique depuis ce sommet ( idéal pour le pique-nique).

C’est avec grands regrets que nous quittons ce lieu pour redescendre à Trient en passant par le refuge des Grands. On a un peu mal aux genoux, mais tout l’ensemble du groupe est heureux. ( sauf Flaviano qui aurait bien aimé aller aux Grandes Otanes…)                                                                 Georges


 "Journée  familles" au Chalet d'Amont du 15 septembre 2007:

C'est par un temps splendide et une température digne d'un bel été que nous rejoignons les "anges gardiens" de notre chalet .
Cette année tous les records sont battus et la relève se dessine. En effet , c'est avec plaisir qu'on a dénombré 27 participants à cette journée, 18 adultes et 9 enfants de 3 à 16 ans. Après l'apéro généreusement garni et offert par la famille Roland Farquet, agrémenté de quelques autres spécialités tirées des sacs, chacun a pu griller sa nourriture sur une tôle ou ..... sur une ardoise (si elle avait été mise au feu plus vite !!!) . Dans l'après-midi, Charly nous retrouve après avoir fait un petit crochet par la cabane de Valsorey préférant les röstis à la grillade !
Les enfants s'en sont donné à coeur-joie en courant tout l'après-midi  après les moutons ou les restes  de squelettes ou encore en faisant de la "grimpe" sur les nombreux gros blocs alentours.
De nombreux touristes se rendant sur Valsorey nous auraient bien volontiers rejoints sur notre terrasse.Vers 16h00 il a quand-même fallu songer au retour et  dire au revoir aux veinards qui passent la nuit ici.
Voici les participants à cette merveilleuse journée :
Marianne et René  Gabioud avec Camille et Elie,
Marie-Noëlle et Roland Farquet avec Manu et Philippe ainsi que Jean-Paul et Diego,
Nicole et Frédéric Monnat avec Angeline  et Samuel,
Jacqueline et Flaviano Rigamonti,
Michel Winiger,
Sylvie et Bruno Servajan avec Romain et Marion,
Andrée et Pierre Pasquier,
Charly Lovey,
Jocelyne et Anselme Winiger avec Vicky.
Merci encore pour cette magnifique journée à tous les participants et organisateurs et à l'année prochaine.
                                        Anselme


Dimanche 2 septembre, 8h00. Comme personne n'a voulu m'accompagner, je suis parti tout seul de la maison! Ma sortie VTT s'est déroulée à Valerette au lieu de la région Chemin-col des Planches. Il faisait une météo super. A une prochaine fois peut-être?                 Bruno


Samedi matin 18 août: Grande Dent de Veisivi. 6h30. Georges Rey, Georges Oguey avec Christine, Gérard Chervaz avec Nicole arrivent place Cardinal où René les attend. Tout ce petit monde prend place dans la nouvelle voiture de Gérard (7 places) direction le Val d'Hérens avec un petit arrêt au Rosel pour y prendre Fabien. C'est le jour du Grand Raid VTT et nous devons un peu attendre à Evolène le passage des coureurs partants du village. A 8h pile nous quittons la voiture que nous avons parquée au bord du torrent à Pramousse pour monter en direction du Col de Tsarmine. Et puis là, surprise: Le sentier que nous comptons suivre a complètement disparu après quelques centaines de mètres. Nous rejoignons celui de Satarma au prix d'un petit gymkana en forêt, enjambant rochers, troncs et rhodos. Le chemin est très raide. nous traversons une gorge et passons près de l'alpage de Tsarmine au dessus duquel une petite pause nous permet de reprendre notre souffle. Le chemin est encore long et toujours aussi raide. Nous apercevons maintenant, à notre droite, le sommet convoité: La Grande Dent de Veisivi. Pour y arriver nous devons longer tout le pied du versant Sud de la Petite Dent du même nom et rejoindre d'abord le Col de Tsarmine (3051) au dessus duquel nous faisons une 2ème petite pause. Nous tutoyons presque la Dent-Blanche depuis ici et le Grand-Cornier apparaît un peu rikiki selon Christine ! Il nous reste le morceau principal à avaler: l'arête NO d'une hauteur de 370 mètres, formée de blocs bien stables et de quelques petites dalles bien accrocheuses. Après 50 minutes d'efforts nous débouchons sur l'arête sud qu'il ne reste plus qu'à suivre sur une trentaine de mètres. Nous voici au sommet. C'est une merveille. Il culmine tout de même à 3418 mètres. Les 1600 mètres de montée sont oubliés ! On s'embrasse et se félicite. La vue est fantastique. Nous sommes seuls sur la course. Des sommets enneigés à perte de vue.Cervin, Dent-d'Hérens, Dent-Blanche, Wildhorn, Grand-Combin. Et puis des plus petits non moins beaux: les Aiguilles-Rouges, les Barrhorns, et là, tout près, la Petite Dent homonyme qui risque bien de nous revoir un jour!  On y distingue d'ailleurs quelques cordées. Le temps est superbe et c'est en bras de chemise que nous cassons la croûte ici pendant presqu'une heure. La descente est une chose sérieuse et c'est avec application que nous l'effectuons. Nous profitons ensuite de quelques névés pour l'accélérer. Nous retrouvons Nicole qui nous a attendu vers les 2800 m. Le sentier nous paraît encore plus raide à la descente qu'à la montée. Nous descendons cette fois-ci directement sur Satarma pour revenir à la voiture par la rive droite de la Borgne d'Arolla. Il est 17h00 pile, ce qui nous fait une belle journée de 9h00 de route. Les jambes ont mal, les genoux grincent un peu, mais heureusement le café de La Gouille est tout près et nous y partageons le verre de l'amitié. Merci à tous les participants pour cette belle journée et pour la franche camaraderie qui y a règné.     René.


Quel week-end ! . Plein les yeux, plein les jambes, plein...!! , mais reprenons au début: Samedi 28 juillet, 6 h. du matin, RV place cardinal pour prendre la direction de Saas-Grund. Objectif du jour: Le Lagginhorn (4010 m.). Notre petit !! groupe: 20 personnes (Daniel Bovey, René Gabioud, Georges Rey, Georges Oguey (coordinateur), Michel Guye, Caroline, Fabien, nos 3 Didier, Pascale, Christian, Nicolas, Julie, Grégory, Paul, Jean-Jo, Gilbert, Norbert, Christine) passe PRESQUE incognito ! au départ de la télécabine . Les 2 Georges et Fabien s'arrêtent à Kreuzboden (2400 m.) pour une montée plus longue. Le reste du groupe poursuit jusqu'à Hohsaas où nous posons quelques affaires à la cabane (3141 m.) pour nous alléger, puis départ par un "chemin" prenant une vire mettant tout de suite à contribution nos articulations et notre sens de l'équilibre. Le groupe se reforme sur le Laggingletscher pour chausser les crampons. Nous rejoignons l'arête rocheuse au Pt 3539 avant d'aborder la pente terminale mixte qui se redresse fortement. Environ 4 h. de montée pour ce premier 4000 du week-end et premier tout court pour bon nombre de participants. Quelle émotion ! . Mais ne nous éternisons pas trop au sommet. Le vent est bien présent pour nous rappeler l'altitude, la brume aussi qui crée l'ambiance. 19 sur 20 arrivent au sommet. Quel exploit ! . Ce n'est pas rien de passer de 400 à 4000 m. en quelques heures. Nous rejoignons la cabane vers 16 h. après +/- 7 h. de marche. Tout le monde est fourbu mais heureux. Les maux de tête se soignent (vive l'aspirine), les estomacs se remplissent, une bonne nuit de relatif sommeil dans une cabane (Hohsaas) flambant-neuve et nous voici debout vers 4h30. Petit déjeuner à 5h. A 5h40 (admirez la vitesse pour un groupe de 19 personnes, Norbert ayant dû redescendre samedi soir), après une légère descente, nous prenons pieds sur le Triftgletscher (environ 3200m.) que nous remontons en louvoyant dans un champ de crevassses béantes mais avec des ponts solides en matinée. Le passage sous les séracs se passe bien, les 6 cordées montent à leur rythme respectif. La 1ère atteint le sommet des Weissmies en 2h30, la dernière en +/- 3 heures. C'est dire le physique de nos participants. Bravo ! . Tout le monde atteint le sommet (4017 m.). Pur Bonheur ! . La vue porte loin à l'horizon, Simplon d'un côté, Italie d'un autre. Nous avons une pensée pour Daniel qui est allé faire la via-ferrata du Jegihorn. Nous ne sommes pas seuls au sommet. En ce 29 juillet 2007, au moins 250 à 300 personnes (René a commencé à compter: 1, 2, 3 ----76 !!). Quelques bouchons à la descente. 10h30, retour à la cabane. Pas 5 heures de marche !. C'est magnifique. Une belle course que tout le monde a appréciée, la neige étant plus agréable que les rochers de la veille. Après une bonne boisson à la cabane nous nous retrouvons tous pour un pic-nic bien mérité au bord du lac de Kreuzboden. Retour à Monthey vers 15 h. où nous partageons le verre de l'amitié. Merci Didier.

Un grand merci à Georges Oguey, le coordinateur de ce week-end  réussi: 2 quatre-mille très différents pour des souvenirs fabuleux. Merci à tous les participants pour l'ambiance très chaleureuse. Merci tout particulier à nos chefs de cordées (Georges O., René, Georges R., Gilbert, Caroline et Christine) tous autonomes, sans qui des week-ends comme ça, avec autant de participants, ne seraient pas possibles. Merci à tous !                                  Christine.


La course du dimanche 1er juillet a bien eu lieu. Nous étions 6 à nous être donné rendez-vous au col du Jaun, à 9 heure, Christine, Georges, Nicole et Gérard, Maguy et Charly. C'est en ordre dispersé que nous avons rejoint le col du Loup, via le Chalet du Régiment. De là, nous avons gravi la Wandfluh (2133 m), un gros tas de cailloux situé à côté de la Dent de Ruth. Après l'apéro et le pique-nique, les nuages commençants à bourgeonner, nous avons entamé la descente, du côté bernois. Nous n'avons pas vu de bêtes à quatre pattes, même pas de vaches, mais par contre les dames ont pu admirer un véritable jardin alpin. La descente est assez longue, dans des pâturages, en longeant la chaîne des Gastlosen. Nous sommes arrivés au chalet-buvette de Grat avec la pluie, mais le temps de boire une bière, le soleil était revenu et nous a accompagné jusqu'au village du Jaun, aux environs de 16h30.                                          Charly.


Sortie du samedi 16 juin, première de la saison 2007 :

 Il est 6h30 au clocher de Monthey, le guide entend arriver son client. Après salutations et présentations, les deux compères formeront désormais une « cordée » pour la journée. Transport en voiture jusqu’à la Léchère, juste après la Fouly. Le contrôle du matériel est effectué, un bon pull est enfilé et le départ est donné. Montée jusqu’au Col de la Gouille, traversée dans la Combe des Fonds et rencontre avec notre amie la neige qui va les accompagner jusqu’au Petit Col Ferret. Traversée sans encombres de la frontière, et c’est désormais le versant Italien qui est attaqué jusqu’aux environs du Bivouac Fiorio. De là la neige est omniprésente et ne quittera plus nos deux compères jusqu’à l’aboutissement de leur course, soit le petit col entre la Pointe Allobrogia et le Petit Grépillon. Le temps est magnifique, nos deux hommes se retrouvent seuls au monde à contempler la beauté du paysage du haut de leurs 3172 mètres. 

Dans le rôle du guide : René

Le client du jour : Georges


Samedi 7 avril, 5 h. du matin, place Cardinal: La journée s'annonce magnifique. Georges Rey, Michel Dal Molin, Patrick Zeiter, Anselme Winiger, Gérard Maret, Christine Diaque, sans oublier Michel Guye à Evionnaz, sont tous partants pour Le Ritord en compagnie de Georges Oguey. Bourg St Pierre, départ à pieds vers 6h15. Nous marchons une vingtaine de minutes avant de chausser les skis pour remonter les pentes encore enneigées à droite de l'alpage de Creux du Mâ. Nous remontons ensuite le vallon de Plan Ritord. Il n'y fait pas chaud du tout. Petite bise. La pente se redresse. C'est une bonne école pour les conversions. En effet: elles sont nombreuses, très nombreuses. Au fait, quelqu'un les aurait-il- comptées ? A la difficulté des conversions s'ajoute la pente raide et la neige très dure par endroits. Mais chacun se sort avec brio de cette situation. Nous atteignons le point 3170 sur l'arête W du Ritord où le soleil nous accueille et nous réchauffe. 4 heures déjà que nous marchons. Petite pause avant de repartir, skis sur le sac, sur l'arête pas difficile mais où nous devons faire attention aux petites dalles recouvertes de neige. De cette arête nous rejoignons bientôt le couloir SW que nous remontons sur une centaine de mètres, crampons aux pieds, la pente faisant un bon 40°-42°. Nous atteignons un col. Apparemment beaucoup de personnes s'arrêtent ici l'hiver. Il reste 80 m. pour le sommet, sur une arête pas difficile mais quand-même avec quelques passages un peu plus délicats, toujours ces petites dalles cachées par la neige. 12h30: Le sommet (3556 m.), bien mérité. Quelle beauté, quel décor ! Nous sommes tous aux anges. Nous redescendons le couloir, à skis, dans d'excellentes conditions. A 12h45 la descente par la Combe de Challand est tout aussi belle. C'est la bonne heure, la neige est ramollie à souhait. Nous mangeons à 13h30 sur une petite plate-forme de réservoir à 1990 m. d'altitude sous Challand d'en Haut.  Anselme nous sort la bouteille de rouge toujours très appréciée. La descente continue ensuite jusqu'à Bourg St Pierre. Quelques minutes de portage et nous voici aux voitures, avant la traditionnelle verrée fort appréciée elle aussi. Tous heureux !  Quelle belle course, les superlatifs ne sont pas assez nombreux. Bravo à chacun pour sa volonté. La course était longue, technique. Chacun a donné le meilleur de lui-même dans une excellente ambiance. Merci à Georges de nous avoir organisé cette journée. C'est une grande joie pour lui et pour moi d'avoir pû vivre celà dans ces conditions avec vous tous.  Dénivelé = 1960 mètres. 6h15 de montée avec les pauses.  Merci et à bientôt.                                                                                                                                Christine. 


Sortie un peu "spéciale" que celle faite à la Grande Lui le dimanche 11 mars. Tout d'abord prévue le samedi elle a été repoussée au lendemain pour bénéficier de conditions optimales quant à la météo et aux conditions de neige. Ensuite deux groupes  furent formés au départ de La Fouly avec départ décalé d'une heure en fonction de la rapidité des participants. A 06h15 à La Fouly René retrouvait Michel Winiger venu directement de Vionnaz avec 3 accompagnants. Le jour se levait à peine et la pente sous le glacier de l'A Neuve  paraissait alors verticale ainsi vue de face. Une heure plus tard c'était au tour de Georges Oguey avec Christine, Andréa et Emmanuel, Georges Rey et  Michel Dalmolin de s'attaquer aux 1850 mètres de montée. Le vent soufflait sur les crêtes et la température était proche de moins 8 degrés.Le cheminement était malgré tout très agréable. Pas mal de monde avait eut la même idée de sortie que nous mais les espaces sont si immenses qu'il y avait de la place pour tous. Le second groupe, beaucoup plus rapide dépassa le premier aux environs des  2/3 de la montée et tout le monde se revit au sommet pour une petite pause-pic-nic, face au Dolent et à ses Aiguilles Rouges, entre le Tour Noir et les Darreys. Nous sommes à plus de 3500 mètres et il n'y a pas un souffle de vent. Le ciel est immaculé. Que demander de mieux, une bonne neige pour redescendre ? C'est ce qu'il faut faire encore assez tôt pour avoir de bonnes conditions de ski et c'est à 11h25 que nous attaquons la descente. Et quelle descente! Superbe, avec une neige trés légèrement ramollie et parfaitement portante du haut en bas, sans même les habituelles portions intermédiaires un peu moins bonnes. Comme quoi on peut faire la Grande Lui par bonnes conditions, ce qui est loin d'être toujours le cas. Le verre de l'amitié fût partagé au bistrot le plus proche du parking pour cause de soif  assez prononcée!


Initialement prévue le dimanche 25 février la sortie au Col de Bréona/Serra Neire a été avancée au samedi 24 pour cause de prévisions météo très défavorables qui se sont d'ailleurs bien vérifiées le lendemain. 6 personnes y ont participé: Sylvie, Michèle, Marianne, Bruno, Georges Rey, et avec René comme coordinateur. Le temps était couvert au départ de Monthey à 07h30. Il y avait pas mal de vent sur l'autoroute entre St Maurice et Martigny, mais en approchant de Sion on pouvait voir un ciel assez clair sur la région visée. Skis aux pieds nous quittons La Forclaz (sur Les Haudères) à 8h45 et empruntons la route des Mayens de Bréona. La partie basse du hameau, orienté plein sud, est presque totalement déneigée. Certains d'entre nous déchaussent les skis et les autres optent pour la route sur une cinquantaine de mètres de dénivelé. Tout le monde se retrouve  à ski pour passer entre les derniers chalets dont les facades de mélèze sont burinées par des siècles d'ensoleillement. Une pause est la bienvenue un peu plus haut à l'alpage de Bréona,  avec ses écuries typiques de la région. Les nuages enrobent les reliefs et nous masquent la vue sur les sommets alentours. Dommage. Il se met soudain à neiger. La visibilité reste bonne toutefois et nous décidons de continuer. Une seconde petite pause vers 2550 pour se requinquer et nous attaquons la dernière partie, la montée au Col de Bréona, toujours sous la neige, mais il ne fait pas froid. Changement de topo au col ou un insidieux petit courant d'air nous accueille. Mais, s'il nous refroidit le corps, n'est-ce pas Georges ! , il ne refroidit pas notre ardeur pour atteindre le but ultime : Serra Neire à 2986 mètres d'altitude. Il neige toujours et c'est à l'abri d'un gros rocher que nous enlevons les peaux et bloquons nos chaussures pour la descente. Peu de visibilité pour les premiers mètres, mais tout à coup le soleil fait son apparition et nous bénéficions d'un joli tronçon de poudreuse. Ensuite la couche de neige est bien portante et la fine couche de poudre tombée est agréable à skier. Nous trouvons encore un incroyable passage de poudreuse avant de nous arrêter pour le pic-nic, en plein soleil et face à un magnifique panorama. Le spectacle est grandiose avec le passage de voiles vaporeux. Nous nous retrouvons même un moment en plein brouillard, aussi vite résorbé qu'il et arrivé !  Il fait bon, nous sommes bien, l'ambiance est super mais il faut quand-même redescendre !  ce que nous faisons, sans déchausser les skis jusqu'au village malgré les photos des mayens de Bréona que vous pouvez voir dans l'album "Hiver"


Dimanche 4 février, sortie à la Dotse en remplacement du tour du Linleu car manque de neige. Pour une fois que la Dotse n'était pas au programme, on l'a eue! Marianne et René, Jocelyne et Anselme, Christine et Georges, Sylvie, Patrick, Bruno se retrouvent à 8h au départ de Monthey pour aller jusqu'aux Granges, après la Fouly dans le Val Ferret. Départ vers 9h15 au milieu de la foule, tout le monde semble s'être donné rendez-vous ici! Après un petit échauffement sur les pistes de fond, nous commençons à grimper jusque vers Pramplo pour rejoindre ensuite l'arête de Létemaire. Nous grimpons (raide) cette arête par de bonnes conditions malgré le trafic dense. Les pentes suivantes nous amènent tranquillement au sommet où nous arrivons pour le pique-nique. Soleil, douceur, paysage... Christine et Georges doivent déjà redescendre. Le reste du groupe suivra dans une neige restée très correcte et en suffisance malgré le nombre de traces. Une petite verrée à Issert clôture cette belle journée.



Pour cette première sortie 2007, la pluie est au rendez-vous. Christine, Georges Rey et Georges Oguey se retrouvent à 8h00 à Monthey, optimistes quand même, des éclaircies étant annoncées. Ils retrouvent à Collonges Michel  et prennent la direction de Bourg-st-Pierre. Objectif de la journée: Crêta de Vella   alt.2519 m. Conditions trop dangereuses pour Becca Colinta initialement prévu. Départ skis aux pieds du centre du village( 1632 m), le ciel est couvert mais la pluie a épargné cette région, ce qui réjouit le groupe. Nous descendons au pont de Tsarevesse (1517 m) avant d'attaquer les pentes raides qui nous mènent au  chalet de Champlong (2133m) où nous faisons une petite pause. Guère de neige dans cette partie inférieure, le vent a soufflé la neige des petites crêtes qui sont donc en partie découvertes et accumulé celle-ci dans les combes mais la température, plus que douce, a déjà  transformé cette neige. Nous reprenons notre route. Le ciel s'est dégagé, nous ne regrettons pas notre départ pluvieux. Ici tout n'est  que  blancheur  et ............cerise sur le gâteau, nous ne sommes que nous et 3 autres personnes sur cet itinéraire habituellement bien parcouru. La montée au sommet se fait maintenant sous un beau soleil, nous l'atteignons (alt.2519m ) après 2 heures d'efforts et de.........transpiration vu la température printanière. Nous profitons de ces conditions pour travailler avec nos DVA. Le retour se fait ensuite dans d'excellentes conditions, neige poudreuse légèrement transformée sur le sommet, plus lourde sur le bas mais toujours agréable à skier, en bref,  beaucoup de PLAISIR. Après une petite verrée bien accueillie, nous reprenons le chemin du retour. Merci à tous les sympathiques participants.
 
Participants à la sortie:Christine Diaque, Michel Guye, Georges Rey, Georges Oguey coordinateur, que nous remercions. Dénivellation positive 1120 m. Durée de la sortie : 3h30

Date de dernière mise à jour : 24/02/2022