Dimanche 22 novembre 2009: Pointe des Gros Six. (dénivelé: 1050 m. Horaire: 5h50 tout compris)
08h15: Départ du barrage des Toules (1820) raquettes sur le sac, pour Georges Oguey le coordinateur de cette journée qui emmène avec lui Christine, Christophe, Georges et René. Pas de neige dans les environs mais Georges nous assure qu'il y en a plus haut ! René nous apprend que la petite cabane se trouvant ici est en quelque sorte "la maquette" de la cabane du Vélan construite qu'elle a été par le même architecte, Michel Troillet, quelques années auparavant. C'est vrai, c'est amusant, tout comme d'ailleurs les bouleaux "bonsaïs". Eh oui, ça existe dans la nature (photo) et ce n'est pas des vernes ! Non, non, Georges et Christine, ne vous y trompez pas. En tout cas c'est un plaisir toujours renouvelé de t'avoir à nos côtés, rené, pour nous rendre attentifs à toutes ces merveilles, merci. Donc, nous voici partis pour la pointe des Gros Six. Mais où est-ce ? me direz vous. Bonne question parcequ'on ne parle pas d'elle tous les jours. En fait, c'est un "mamelon"de 2873 mètres, au fond de la combe des Planards, avec les Monts Telliers vers le sud, une combe que nous remontons depuis le barrage des Toules. Située à droite du col nord des Planards elle est le terminus de l'arête du même nom qui vient depuis la Becca Colinta. Elle domine le Col de Névé la Rousse, début de la combe de l'A.
Nous trouvons de la neige vers 2200 mètres au chalet des Planards, ancien alpage, magnifiquement retapé. La neige est tassée et agréable. Nous mettrons les raquette un peu plus haut. Le vent est assez fort au sommet et nous mangeons un peu plus bas à l'abri. Quel changement de température ! D'ailleurs vous verrez que Christophe n'a pas hésité un instant pour se mettre torse nu !!!
Descente ensuite par la Gouille du Dragon, immense et superbe, agrémentée d'une bien rigolote glissade sur les fesses nous ramenant au chalet des Planards où nous retrouvons nos traces de montée.
Journée en solitaires dans ce magnifique vallon. La neige était effectivement au rendez-vous, et de qualité. La météo clémente et l'ambiance merveilleuse.Pour terminer la sortie en beauté, nous retrouvons Marianne à Montatuay pour une verrée et une visite de leur charmant petit nid (chalet)
Merci à tous et à Georges pour la sortie. Une pensée pour Christiane qui, malade, n'a pas pu nous accompagner.
Répons à Christophe: Pourquoi le nom de Gouille du Dragon ? les noms Drône et dérivés pourraient venir du latin Dracona, forme féminine de Draco Dragon. On voit que les noms de certains sommets et lieux de la région avaient cette signification. Celà avait un rapport avec les légendes du coin ?
Christine.
Samedi 31 octobre 2009 : Arête de Prélet
Georges (Rey) récupère Bruno à Monthey, puis René prend les 2 à Martigny pour aller en voiture aux mayens de Cotter, au dessus des Haudères.
Nous montons à travers les prés pour rejoindre le chemin vers des gros blocs. Une première pause s'effectue au petit lac de Béplan avant de continuer jusqu'au col de Torrent. Nous nous habillons avant d'attaquer l'arête car il fait froid à presque 3000m.
Nous évitons un ressaut dans une neige très froide puis nous suivons a peu près l'intégrale de l'arête. La vue est magnifique avec les nombreux 4000m et le lac de Moiry, malgré des nuages plus ou moins noirs. Nous mangeons à une cabane vers des paravalanches puis continuons la longue traversée montées-descentes en passant par une échelle et quelques petits pas d'escalade facile jusqu'au sommet, la pointe de Prélet, située avant le Tsaté.
Nous redescendons alors droit en bas dans les gravas puis en biais les pentes en herbe pour rejoindre la route puis la voiture.
Merci à René de nous avoir fait découvrir ce coin. Bruno
Samedi 29 août 2009 : Escalade de l’Eperon du Dard
L’Eperon du Dard est une voie d’escalade qui a été crée en 2007 et qui se situe dans les contreforts du Catogne, au lieu dit « La Dyure ». On y accède par un chemin qui vient depuis Champex d’en Bas.
Cette voie de 11 longueurs, ludique et abordable, se déroule dans un cadre merveilleux et sur du superbe granite. L’accès est rapide, l’ensoleillement maximal et le retour se fait par un petit sentier très bien balisé.
En se samedi de fin août, le soleil est encore masqué par les nuages matinaux. Les 2 participants à cette sortie, Alexandre et Moïse, sont quand-même partant pour attaquer ce pilier. Une fois la première longueur passée (la plus dure), le reste de l’escalade se déroule très bien dans une excellente ambiance. Un petit pique-nique au sommet et nous redescendons aussitôt par le petit sentier prévu à cet effet.
Après une recherche de place de parc infructueuse à Champex pour cause d’Ultra Trail, une bonne bière est savourée sur une terrasse d’Orsières et quelques essais de Slackline plus tard, tout le monde rentre heureux à la maison. (pas de photos, désolé) Georges
La sortie VTT prévue le 26 septembre puis repoussée au 17 octobre a finalement été annulée par manque de participants (et il faisait froid!)
La sortie à la Dent de Fénestral a été annulée. Météo défavorable.
Dimanche 13 septembre: Journée "famille" au chalet d'Amont.
Le coordinateur initialement prévu, Anselme, est en vacances. Le responsable du chalet, Roland, est sur les béquilles. La météo est incertaine ... mais nous décidons de maintenir quand même la journée car la saison est déjà bien avancée. C'est ainsi que Sylvie avec Adrien et Lucie (qui ont couché au chalet vendredi et à la cabane du Vélan samedi), Bruno et Sylvie avec Romain et Marion (qui ont couché au chalet samedi), Gérard et Nicole (qui sont monté, de nuit, pour coucher au chalet samedi) et René et Marianne (qui sont arrivés dimanche) se sont retrouvés pour le repas. Après un apéritif complet (merci Gérard), nous avons partagé le reste du repas, dont les grillades, apportées par Gérard et cuites sur ardoise! Nous avons jonglé entre casquette-lunettes et pull-over avec un soleil qui jouait à cache-cache, puis terminé sur la terrasse. Il était déjà l'heure de rentrer et nous sommes redescendus tous ensemble. Merci à tous les participants pour cette sympathique journée. Bruno
Dimanche 6 septembre: Pointe de Tourtemagne.
Grande randonnée ponctuée par un sommet dépassant les 3000 mètres: Voilà donc le menu auquel René a convié Magali et Christophe Trochet, Sylvie Barlatey et Christophe Alleman. Notre but aujourdhui c'est le Val d'Anniviers et ça tombe bien, il est peu connu des participants. Autoroute jusqu'à Sierre, puis Vissoie, Ayer et, par une très mauvaise route de montagne, nous gagnons l'alpage de Nava à 2143 mètres d'altitude, encore à l'ombre à cette heure. Il fait assez froid et nous enfilons volontiers une polaire supplémentaire. Direction Col de la Forcletta en passant par le Chiesso et Bella Lé. Juste avant Tsahélet une petite pause est la bienvenue au point 2505. Nous tournons maintenant le dos à l'Omen Rosso pour passer le petit col de Bella Vouarda, 2621 m, donnant accès à la Tsa du Tounô que nous traversons par quelques "en haut et en bas" et un grand champ de blocs issus du Boudri tout proche. Le sommet est encore invisible d'ici et ce n'est qu'en rejoignant le chemin balisé du Tounô que nous pouvons le découvrir. Encore un petit arrêt pour reprendre des forces avant d'attaquer la première grande montée, rude mais très variée, avec toutes sortes de roches différentes. Nous avons même le bonheur de voir des edelweiss à près de 2900 mètres accompagnées du rare génépi noir en arrivant sur l'arête donnant sur le domaine skiable de St Luc. Un merveilleux petit lac glaciaire, ne figurant pas sur la carte, est à nos pieds quelques 200 mètres plus bas. Il nous reste maintenant la montée finale que nous effectuons par l'arête E, composée de gros blocs où nous nous amusons un petit peu à grimper, pour enfin atteindre le sommet, tout bizare avec ses grandes crevasses rocheuses. Il fait bon malgré l'altitude respectable de 3080 mètres. La vue est magnifique sur une quantité de 4000 et il n'y a guère que les Diablons des Dames au sud pour nous couper d'un 360°. Après plus d'une heure au sommet c'est le moment de redescendre. Le menu est encore copieux, plus de 2 heures de marche, puisque nous passons par l'hotel Weisshorn, où nous nous arrêtons nous désaltérer, pour revenir à Nava en longeant le pied des Pointes de Nava sur leur versant ouest par un joli chemin serpentant entre arolles et myrtilliers. Jolie journée passée en agréable compagnie, hors des sentiers battus et permettant une bonne visite de la région. Merci aux participants . René
Dimanche 5 juillet: La sortie au Kaiseregg a été annulée.
Dimanche 21 juin, raccordement du fourneau au chalet d'Amont:
Par un beau soleil Thérèse,Camillo , Jocelyne et Anselme se retrouvent au Café du Pont à Collombey, on embarque tuyaux coudes et mortier et on se dirige du côté de Bourg-St- Pierre, plus on monte plus le temps est maussade pour ne pas en dire plus. Là on rejoint Marie-Noëlle et Roland pour un petit café et départ pour le chalet. Une surprise attend Roland qui voulait mettre sa voiture dans la place réservée, notre cadenas est déplacé et un autre cadenas (à clef) a pris sa place... Heureusement, on est équipé d'une scie à métaux et on se débarasse rapidement de ce problème. Roland "arnaché" de tous les tuyaux, coudes et divers.... part à son rythme (d'enfer) suivi par Marie-Noëlle, nous , on monte normalement .. Une bonne heure après , tout le monde se rejoint et profite de la présence de Sylvie, Lucie et Adrien pour boire un bon café et apprécier les 13°c qui règnent dans le chalet car en montant le brouillard nous a gratifié de son petit crachat et la neige (mouillée) est présente encore autour du chalet. Rapidement on se met au travail , le trou pour le raccordement est fait, la vitre du fourneau changée (un peu moins rapidement) car réparation pas évidente. Camillo nous scelle le raccordement à la cheminée et une fois les tuyaux posés, on a droit à la mise à feu du fourneau. Les tuyaux neufs dégagent une fumée qui apeure Sylvie qui regrette déjà qu'on ai mis une nouveau fourneau (l'autre suffisait largement.....) L'ouverture des fenêtres permet de remettre les choses en ordre et rapidement une bonne chaleur s'installe pendant que Jocelyne nous prépare la fondue. Santé , on peut boire l'apéro et gouter des spécialités de viandes crues pendant que le fourneau monte en température , Marie-No et Thérèse apprécient spécialement cette chaleur . Nous nous mettons à table et la fondue est vraiment excellente, Roland profite d'alimenter le fourneau avec les plus gros morceaux qu'il trouve. La températeur du chalet est maintenant de 18°c , on se délecte des immenses cerises à Roland et après un café nous nous préparons déjà à repartir . La vaisselle treminée , nous laissons Sylvie avec ses belles couleurs de pommettes (est-ce le vin ou la température du chalet ??) avec ses 2 enfants. Merci à tous . AnselmeVoilà les photos du jour.
Samedi 20 juin : sortie Aux Cornettes de Bise
Malgré la pluie de la veille, on nous annonce un temps couvert mais plus ou moins sec pour la journée. Ce sont donc quatre personnes qui se réunissent à 7h30 pour le départ : Gérard et Christophe plus deux invitées Sylvie et Nicole.
Nous partons en direction de la Chapelle d'Abondance et arrivons au chalet de Chevenne à 1216 m. d'altitude. De là, notre itinéraire part sur la gauche en direction du chalet de la Chenau. Nous traversons des pâturages, le chemin en terre est relativement boueux. Arrivé au Pas de la Bosse, nous quittons enfin les pâturages pour prendre un chemin plus caillouteux relativement pentu en direction des Cornettes. Le chemin plus ou moins aérien serpente entre les rochers et parfois nous devons poser les bâtons pour franchir un passage escarpé. La vue est magnifique, entrecoupée de bancs de brouillard et avant le sommet nous pouvons déjà apercevoir des troupeaux de bouquetins se prélassant sur les falaises.
Arrivés au sommet, (2432m.) nous en profitons pour faire la photo de groupe, admirer le paysage bien que pas mal voilé par le brouillard et mangeons quelque chose sous les yeux d'un bouquetin plus curieux que peureux.
Ensuite, la descente en direction du Scex de la Calle, le col de Vernes et retour à la voiture . Gérard.
Dimanche 31 mai 2009 : Via ferrata de la Tour d’Aï
Il est 7h30 à Aigle et Anselme nous embarque dans sa Focus direction le petit village de Luan. On attaque la montée dans le fameux « 12 » que tout le monde est censé connaître, et une bonne heure plus tard nous sommes au Col de Tompex pour admirer la magnifique vue sur le Lac de Brienz (ou bien c’est celui de Morat, je ne sais plus…).
On suit le vague chemin qui monte dans cette belle pente étudiée pour le ski afin d’arriver à la Chaux de Tompex à 2015m. Après une petite pause et une toute aussi petite descente, nous continuons par un léger faux-plat montant pour arriver au sommet des remontées mécaniques de Leysin.
Extrait de la discussion avec le gars rencontré là-haut : - Mais tu viens d’où comme ça ? – De Vionnaz. – Sérieux, tu habites aussi à Vionn ? – Ouais, ça fait 20 ans ! - Ah ben moi ça fait 30 ans ! – Alors enchanté…
Bon une fois qu’ Anselme eut fini de se foutre de ma gueule, on se dirige en direction du pied de la Tour d’Aï. Tout le monde s’équipe avec son baudrier (modèle plus ou moins récent) et Daniel ouvre la marche, Anselme le suit de près, vient ensuite Fabien et c’est moi qui ferme la marche. Cette petite grimpette se passe très bien et c’est à peine une demi-heure plus tard que nous parvenons au sommet de cette Tour d’Aï.
La descente se fait par le sentier escarpé qui navigue dans la face Sud. C’est vers le petit hameau d’Aï, au bord du lac du même nom, que nous prenons place sur une très belle table afin d’ingurgiter les 4 kilos de viande séchée et de saucisse à Anselme. Après avoir fait toutes les théories du monde en observant les grimpeurs qui tentaient de gravir la Tour, nous continuons la descente par les Mandrays afin de rejoindre la voiture.
La sortie c’est bien passée, on a bien rigolé, on n’a pas eut peur, on a beaucoup mangé et bu du rouge, on était fatigués et on avait mal aux cuisses le lendemain. Je tiens spécialement à remercier Anselme pour ses photos très réussies de la sortie…
Georges
La sortie prévue le samedi 2 mai à la Pointe de Tenou a été annulée.
Samedi 4 avril: Les Louèrettes.
Nous sommes tout seul sur le parking de Siviez en ce matin du 4 avril. Il est 7h30 et mes craintes de mauvais regel nocturne sont vite oubliées.
Nous montons un peu n’importe où pour rejoindre Maretse et de là, nous suivons le chemin pour arriver à La Tsa. C’est là que nous quittons l’itinéraire qui mène au Métailler en bifurquant sur la gauche afin de déboucher dans le vallon des Troutses. Nous croisons brièvement notre ami le soleil quelques minutes avant d’arriver au col 2913m. ( C’est pas de ma faute s’il n’y a pas de nom sur la carte ! ) Une fois à ce col nous pouvons admirer la vue sur le Val d’Hérémence et les gros 4000 un peu plus loin.
Bien réchauffés par le soleil, nous montons jusqu’au sommet des Louèrettes à 3069m. ( Il faut enlever les skis sur 50m mais le reste passe très bien ). Ca fait 2h45 que nous sommes partis et j’autoriseenfin le groupe à attaquer le pique-nique, tranquillement assis sur les cailloux du sommet.
Et c’est grâce aux participants bien motivés à descendre la face Nord pour rejoindre la Combe de la Rosette que nous rencontrons une superbe neige encore poudreuse. C’était magnifique, mais il est déjà temps de remettre les peaux pour remonter au col 2913m. C’est sur une neige encore un peu dure que nous redescendons sur la station de Siviez où la civilisation nous attend.
Voilà, j’espère que cette petite escapade à bien plu à Sébastien, Bruno, Patrick et Patrice. Et encore merci à ce dernier pour la bière en terrasse ! Georges
Merci à Georges de nous avoir conduit (en voiture et à skis !).
C’est en pensant à ce dicton que ce sont réunis, ce samedi 18 avril Daniel, Gérard, Nicole, André,Magali et Christophe à 8h00 à la place Cardinal afin de partir à la découverte de cette extraordinaire fleur or, originaire des steppes russes qui ne fleurit qu’en Valais.
Nous voilà donc partit pour Charrat Vison ou nous laissons la voiture et partons en direction de Mayen Moret. Nous entamons une petite montée de 300 mètres de dénivelé parmi les vignes, les champs d’abricotiers, la forêt de pins et de chênes pubescents et clairsemé autour de nous l’adonis de printemps nous accompagne durant toute la montée. En arrivant à Mayen Moret, nous sommes accueillis par un parterre de petits soleils qui illuminent toute la clairière de la chêneraie buissonnante. Ensuite nous restons en courbe de niveau et nous arrivons à Sapinhaut ou par un chemin escarpé nous redescendons en direction de Saxon pour arriver à la tour du même nom. Nous en profitons pour gravir la centaine de marches de la tour afin de profiter du paysage environnant. Ensuite nous descendons encore d’une centaine de mètres jusqu’à une place de pique-nique ou nous en profitons pour casser la croûte. Après le dîner, nous repartons en direction de Charrat Vison par « le sentier des Adonis » Chemin,courant sur le flanc de la montagne un peu au-dessus du niveau de la plaine, à part l’adonis qui est omniprésente, nous croisons énormément de personnes qui viennent parcourir ce sentier car, la vallée du Rhône est la seule région de Suisse remplissant les conditions exigées par l'Adonis : prairies sèches, maigres, substrat calcaire, étés chauds, hivers froids, précipitations faibles, et Charrat est réputé pour ses adonis. Sur le chemin du retour nous nous arrêtons pour boire le verre de l’amitié à l’aérodrome de Bex et nous en profitons pour remercier Daniel pour son excellente initiative. Gérard Chervaz
Désolé, mais il n'y a pas de photos à disposition !
Samedi 14 mars: Col des Ignes.
2 participants seulement pour cette sortie à peaux de phoque dans la région d'Arolla: Bruno et René, coordinateur de remplacement pour Georges Oguey obligé de travailler ce jour là. Départ de Monthey tôt le matin à 6h20 et skis aux pieds à 7h30 après 85 kms de route. Il y a déjà foule à La Gouille mais nous sommes les seuls à bifurquer sur les col des Ignes après le Lac Bleu. Tout le monde part sur la cabane des Aiguilles Rouges et la Pointe de Vouasson. Nous voilà seuls dans cette immensité et découvrons tous les deux cet itinéraire. Magnifique course, et sans difficultés techniques aujourdhui même si elle est exigeante vu la longueur du cheminement et l'altitude. Après 2 petites pauses/ravitaillement nous atteignons le sommet 3200, juste un peu plus haut que le col, à midi pile après 4h10 de marche. Le dénivelé parcouru est de 1380 mètres, entrecoupé de quelques plats et même d'une petite descente. Il souffle un peu mais nous pic-niquons tout de même un peu au dessous de l'arête en regardant les groupes de skieurs descendre de la Cassorte juste en face de nous. La descente est bien meilleure qu'espérée , poudreuse sur le haut. Plus bas le carton auquel nous nous attendions était ramolli et les skis tournaient encore pas mal du tout. En conclusion, jolie journée, belle course, les absents ont eu tort comme d'habitude. Ah oui, merci à Georges pour avoir eu la bonne idée de mettre cette sortie au programme. René.
Dimanche 8 mars: Sortie neige en famille aux Mosses.
A 10h, en présence d’un soleil voilé, l’initiation au skating en ski de fond a commencé par quelques exercices d’équilibre sous la houlette du professeur Monnat. En effet, les skis glissent très, très bien sur les pistes; ça glisse tout seul, même lorsqu’on veut rester sur place … Après cette familiarisation, l’aventure commença sur les pistes des Mosses. Ce jour-là, nous avons aussi pu admirer une course de chiens de traîneau. Après l’échauffement, nous avons pris le téléski pour rejoindre Pra-Cornet. Et c’est sur ce magnifique plateau que nous avons aligné les kilomètres. En même temps, j’ai commencé à comprendre que le skating, c’est physique, très physique. Heureusement, une pause était prévue dans le programme. Nous avons pique-niqué sur place à la buvette. Un repas et une boucle plus tard, nous sommes redescendus aux Mosses pour terminer cette magnifique journée, non sans quelques efforts supplémentaires. Christophe
Samedi 14 février: La Motte.
René et Marianne, Georges et Christine, Georges Rey et Bruno, le coordinateur, se retrouvent à 8h00 place Cardinal. La reconnaissance de la veille à Savolaire n'étant pas concluante, il est décidé d'aller chercher la poudreuse à La Motte. Nous partons des Pars, coin toujours glacial, d'abord par la route puis par le sentier pédestre. La région est très bien enneigée. Nous passons par l'alpage de Fratchi, puis croisons la route avant de rejoindre le hameau de Bovonne, entièrement retapé. Pendant la pause, le temps gris et couvert fait place aux éclaircies et même au soleil. Nous terminons alors notre montée jusqu'à La Motte, au pied du Lion d'Argentine. Georges et Christine, qui ont rendez-vous, nous quittent au sommet. Nous descendons alors dans une superbe poudreuse la combe jusque dessous Bovonne. Mais la buvette est fermée et nous décidons de descendre pour manger car il fait très froid. Nous remettons alors brièvement les peaux pour remonter un tracé superbe jusqu'à la Tête à Bosset. Des clairières plus ou moins faciles à repérer nous permettent alors de descendre par Sereussex et Chedonne jusqu'à la voiture. Merci aux participants. Bruno.
Dimanche 25 janvier: Walliser Wispile.
Les prévisions météo exécrables promises pour le samedi 24 ont fait que cette sortie a été repoussée d'un jour. Bien nous en a pris puisque le sud ouest français f'ut ravagé ce jour là par une terrible tempête dont nous avons bien ressenti les effets jusque dans notre région. Par contre, des 7 participants inscrits pour le samedi seuls 4 d'entre-eux étaient encore libres le dimanche: René, Marianne, Michel et Bruno. Georges et Christine sont à Salvan pour une course de ski-alpinisme et Frédéric, qui avait loué tout le matériel, est lui cloué au lit par une sale grippe. Ainsi donc une seule voiture suffit pour ce voyage un peu incertain tout de même. Il faut tout d'abord passer le col du Pillon après des chutes de neige, ce qui n'est pas toujours évident ! et c'est effectivement entre de hauts murs de neige et sur une route bien enneigée que nous nous faufilons en direction de Gsteig. Un peu de soucis également quand à la qualité de la neige puisqu'il a plu assez haut en altitude samedi. Mais, oh surprise, il semble que la sous couche porte assez bien. Nous entamons donc notre montée vers le col de Chrine en traçant dans 15 à 20 cms de neige poudreuse. Le paysage est bucolique dans ce petit vallon. La neige fraiche cache toutes les imperfections. Nous atteignons le Chalet de Chrine après 1h1/4 de marche et nous octroyons une bien agréable petite pause au soleil. Il ne fait pas si chaud que ça puisque Bruno qui n'a jamais froid aux mains a dû changer de gants en montant. Nous décidons de monter par la crête séparant les vallées de Lauenen et celle de Gsteig. C'est un peu plus long, mais aussi plus original comme itinéraire. Un cheminement qui serpente entre les sapins, à cheval sur 2 vallées, avec le soleil qui joue à cache cache. Une toute petite descente nous amène à Hind Wispile, groupe de chalets d'alpage cachés dans la neige. Nous traçons notre chemin dans des champs de neige vierge dont les cristaux étincellent sous les rayons du soleil. Pas une trace, c'est magnifique. Nous atteignons le sommet à 11h30. Le Spitzhorn, tout proche, nous domine de son impressionnante paroi nord. La neige soufflée par le vent gicle par dessus ses arêtes effilées, mais ici pas un souffle. Il est trop tôt pour manger, alors nous décollons les peaux pour nous lancer dans une descente vers Lauenen. Les conditions sont super. La neige porte juste ce qu'il faut. La couche de fraiche n'est pas trop épaisse et chasse bien sous les spatules. Mais nous sommes bien conscients que d'autres pentes que celles-ci seraient dangereuses aujourdhui. Le risque avalanche est "marqué" à "fort". Il est juste midi quand nous nous arrêtons pour le pic-nique, mais pas question de marcher dans la neige, demandez à Michel qui a voulu s'éloigner pour faire des photos. Il s'enfonce jusqu'au ventre ! Après ce petit intermède indispensable il nous faut remettre les peaux pour remonter aux chalets quelques 200 mètres plus haut, puis cheminer un peu sur la crête en sens inverse de la montée avant de plonger dans la combe nord nous ramenant vers Gsteig. Quelle chance nous avons aujourdhui, dommage que Frédéric n'aie pas pu venir. René
Samedi 3 Janvier: Les Millets
Le rendez vous est fixé à 8 heures place cardinal de Monthey. Andréa, Christine, François, Gérard,Michel et Georges, sont sur la place.
Nous prenons Georges Rey à Aigle puis Brigitte sur place à Grandvillard altitude 780 m.
Guère de neige coté Grandvillard, nous tentons quand mème les Millets, 1886 m., comme prévu et sommes surpris en bien. Le carton que nous prévoyons sur le bas se révèle bien meilleur que prévu. En haut, les conditions sont excellentes. Les Millets font face au Vanil Carré et nous avons une superbe vue sur l'ensemble des Vanils et autres sommets des alpes Fribourgoises. La mer de stratus reste à nos pieds. Le fond de l'air est assez frais avec -4 à 800 m et même -12 dans la montée, mais les prises de vue sont magiques. Le paysage est féerique, tout le monde en est bien conscient, les photos fusent.
La descente est belle mais il faut rester prudent, le peu de neige masque juste les sillons creusés par le bétail.
C'est dans une excellente ambiance que nous nous retrouvons à Grandvillard pour une verrée toujours appréciée.
Merci à Georges pour cette sympathique course que beaucoup ont pû découvrir et merci à tous les participants pour la convivialité.