Année 2011

 Comptes-rendus des courses de l’année 2011

Samedi 29 Octobre 2011 : Randonnée à Planachaux et visite au barrage de L’Hongrin

Avec Ludivine, Marianne, Jérôme, Fredéric, Christophe, René et Patrick nous partons pour une petite rando du côté du lac de l’Hongrin. Ça commence par un peu de descente pour arriver dans la vallée du même nom (l’Hongrin donc pour ceux qui ne suivent pas). La descente c’est un peu facile alors on quitte la route pour monter à la Case de la Marmette, au Fenil aux Favre et arriver au Linderrey (y’a que des noms bizarres là-bas…). Là nous faisons rencontre avec le soleil et poursuivons notre chemin jusqu’au sommet de Planachaux, point culminant du jour à 1888 mètres.

Il est 11h30 et le ventre de quelques participants nous invite à sortir le pic-nic. C’est donc avec cette superbe vue sur le Lac de la Gruyère et un tas de montagne aux noms compliqués que nous attaquons le dîner. La descente se fait un peu à travers les champs histoire d’éviter les détours (j’aime pas les détours), quitte à mettre un peu les pieds dans le fumier…

Nous arrivons de nouveau au bord du lac de l’Hongrin et nous nous penchons sur le mur du barrage histoire de voir ce qu’il nous attend 123 mètres plus bas. Une fois à l’intérieur du mur, nous débutons par un escalier en colimaçon de 106 marches qui nous amène à l’embranchement : Partir à droite pour la voûte Sud ou partir à gauche pour la voûte Nord. C’est cette dernière qui sera choisie. 328 marches plus tard, nous arrivons au bas du mur : Un énorme tuyau de 4 mètres de diamètre sort du béton, passe par deux vannes papillon DN 3000 et part dans la montagne pour aller à la centrale électrique de Veytaux. Ah on ne voit pas des vannes comme ça tous les jours ! C’est assez impressionnant tout comme les échafaudages qui on été montés un peu plus loin en vue de futurs travaux.

Bon ben il nous reste à aller boire un verre à la Lécherette et accessoirement remonter les 434 marches. Bravo aux volontaires et l’année prochaine c’est visite de l’autre bout du tuyau à Veytaux (y’a pas d’escaliers…)

Georges

La sortie aux gorges du Chauderon  du 9 octobre n'a pas eu lieu, le mauvais temps ayant découragé toute inscription. Merci quand-même à Georges Oguey qui avait prévu de nous y emmener.

24 septembre: Pointe de Revedin, (2761 m) Combe de l’A.

 De nouveau un départ en 2 temps pour cette sortie: Bruno, Christophe, Bastien et Sarah sont partis à 07h15 de Monthey pour retrouver René et Marianne à Rive-Haute à 08h00. Nous montons en voitures jusqu’à l’alpage de Bavon qui se trouve à 2030 m d’altitude au pied de la Tour du même nom, but très prisé de randonnée à ski et que nous avons d’ailleurs fait il y a 2 ou 3 ans. Nous suivons son itinéraire d’hiver jusqu’au replat d’Entre-les-Deux-Tours pour ensuite continuer, après une petite descente, sur Bec-Rond, 2563 m, que nous laissons à notre gauche pour descendre dans la combe de la Sasse 200 mètres plus bas. Là, nous nous accordons une petite pause, après déjà 1h30 de marche.

La petite montée qui suit nous permet de traverser le Roc-de-l’Oiseau dans de magnifiques rochers quartzeux où nous pouvons admirer un groupe de bouquetins peu farouches. Nous débouchons alors au sommet de la combe de Revedin, beau plateau herbeux où se trouvent 2 petites cabanes de bois. On peut aussi accéder ici depuis La Verne dans le val Ferret par un sentier assez exposé à certains endroits.

Nous reste maintenant la dernière partie de la course: Rejoindre le col de Revedin, sans nom sur la carte et qui permet de rejoindre la combe de La Petite, par une pente dont la partie supérieure est assez raide, dans de la chaille et des éboulis. A 24 mètres près nous sommes ici au niveau du sommet. Il nous faut maintenant suivre les quelques 450 mètres d’arête presque "horizontale" entrecoupée de plusieurs rochers et ressauts. Nous contournons les 1ers rochers par la gauche, en pente nord, mais il a neigé la semaine passée et gelé cette nuit. Les pierres peuvent s’avérer très glissantes et c’est avec une attention soutenue que nous devons progresser. Dès que nous revenons sur le fil le terrain est bien sec. Nous nous trouvons tout à coup devant une difficulté plus importante. Un ressaut de 10 mètres, presque vertical. Impossible de passer à gauche, trop dangereux dans ce terrain gelé. Marianne et René cherchent un passage à droite sur d’étroites sentes à chamois, mais non, c’est trop exposé. A force de chercher René trouve le passage par le fil. Il retrouve Bruno au dessus qui est quand-même passé par la droite dans des pentes herbeuse. Ils filent tous les 2 au sommet pour reconnaitre la suite avant de revenir chercher le reste de la troupe et la convaincre qu’en fait ce n’est pas si difficile. Il s’agira simplement d’oser redescendre ... Et c’est ainsi que tout le monde passe sans encombres pour se retrouver moins de 10 minutes plus tard sous cette superbe fissure en double Z qui donne accès au sommet. Elle est surmontée en divers styles et nous pouvons enfin nous congratuler sur ce magnifique sommet escarpé à souhait. Bien sûr, nous sommes seuls et personne ne viendra nous déranger pour le pic-nic !

Pendant presque une heure nous profitons du paysage et de ce temps magnifique. Ni chaud, ni froid. Pas de vent. Formidable. Mais il faut songer à redescendre. La route est encore longue d’autant plus que nous décidons de rentrer par la combe de Revedin, la Tsissette et le bisse de la Tour qui nous ramène au Chapelet départ du télé de Vichères. Mais les voitures sont 300 mètres plus haut et 3 d’entre nous remontent les chercher, à un rythme d’enfer !

Après cette course de 8 heures, tout compris, le verre de l’amitié, bien mérité, est pris au chalet de Montatuay chez Marianne et René. Merci à tous les participants pour cette belle journée de partage en toute simplicité.

René.

Dimanche 11 septembre 2011 : Journée « famille » au chalet d’Amont.

  Le temps annoncé pour le week-end était, beau le samedi et le dimanche, temps sec le matin, pouvant tourner à l’orage en fin d’après-midi le tout baigné sous un régime de foehn.

 Bruno et Sylvie avec leurs 2 enfants Romain et Marion ont profité de la journée famille pour monter le samedi et passer la nuit au chalet, ce qui leurs a permis d’admirer le paysage aux alentours du chalet par pleine lune.

Le dimanche, René et Marianne sont arrivés au chalet, suivit de Gérard le coordinateur Frédéric et sa femme Nicole ainsi que leurs 2 enfants.

 Comme il soufflait assez fort, on a hésité un instant à manger à l’intérieur, mais pour finir, nous avons posé une table à l’abri du vent et c’est là que nous avons pris l’apéro, suivit des tranches de viandes et des saucisses grillées, gâteaux et biscuits pour le dessert ainsi que les cafés.

 Le temps passe très vite et est très changeant, c’est pourquoi nous quittons le chalet vers 16h30. Un quart d’heure plus tard, quelques gouttes de pluie nous ont fait craindre le pire, mais c’est sans pluie que nous arrivons aux véhicules ou nous prenons congé les uns des autres.

 Merci à tous les participants pour cette magnifique journée

Gérard

Samedi 3 septembre: Le Niven 2769 m. (Lötschental)

C’est dans le haut-Valais que nous sommes allés aujourdhui, plus précisément dans la vallée du Lötschental que Georges, Christophe et Bastien découvrent pour la 1ère fois. Sylvie, quand à elle, est déjà venue dans cette région ainsi que René qui nous propose cette sortie.

Nous laissons la voiture à la sortie de Ferden, sur une place non payante (c’est un petit exploit dans la région !!!) pour prendre un joli petit chemin nous ramenant au village et partir ensuite droit en haut en direction du Lötschenpass. Mais très vite nous prenons sur la gauche l’ancien chemin muletier qui, par Ritinu, mène au hameau de Faldumalp à déjà 2037 m. d’altitude. Il est agréablement ombragé et monte en pente douce et régulière ce qui fait que ces 700 premiers mètres de dénivelé sont passés presque inaperçus ! Nous y faisons une petite pause près de la petite chapelle, un véritable bijoux. Le village, puisque c’en est un, l’est aussi avec ses authentiques chalets aux toits panachés de dalles et bardeaux. Bizarre.

Depuis ici changement de déclivité: le sentier monte raide vers le grand sommet sans nom qui nous domine au sud-ouest. 500 mètres de montée d’une traite. Tout en haut d’étranges constructions attirent le regard: Ce sont des murs, immenses. On dirait des fortifications. Mais non, ce doit être des aménagement de protection anti-avalanches pour Goppenstein qui se trouve 1400 mètres juste en dessous. Un travail herculéen. Depuis ici nous apercevons le sommet du Niven tout là-bas, encore très loin... Il se cache derrière 2 petits sommets. Le 1er est coiffé d’un cairn, assez bizarre lui aussi. Nous contournons le 2ème par la gauche à travers quelques éboulis. L’arête est plus étroite maintenant avec quelques rochers. Une petite descente nous amène au pied du sommet que nous atteignons enfin après un dernier raidillon. Nous avons marché 3h30 pour 1460 mètres de dénivelé. Bravo à tout le monde !

Nous pouvons maintenant jouir du splendide panorama qui s’offre à nos yeux, même si la vue est un peu voilée. L’imposant et mythique Bietschhorn tout d’abord, roi de la vallée, qui nous a surveillé pendant toute notre montée. Le Mont-Rose, Balfrin, les Mischabels, les 4000 de Zinal, la vallée du Rhône en enfilade, Muveran et Haut de Cry, Diablerets et Zanfleuron, Wildhorn et Wildstrubel, Rinderhorn, Balmhorn, Blumlisalp, Petersgrat et Ebnefluh, Lötschenlucke, Aletschorn. Sans oublier, là tout près, le magnifique Faldumrothorn, superbe pointe faite de rochers rouges comme son nom l’indique.

Il fait bon, les orages annoncés comme possibles ne menacent pas encore. Nous restons une heure au sommet avant de redescendre par le même chemin. Il nous faudra encore 2 heures avant d’arriver à Ferden et de pouvoir enfin savourer un boisson délicieusement fraiche.

Merci à tous les participants pour cette belle et amicale journée.

René.

 Coup de chapeau !

Coup de chapeau à nos valeureux alpinistes et amis du CASCM , Josette, Fabienne, Georges R, Stéphane, Christophe, Michel, Xavier, Patrick qui ont su braver les éléments météo avec brio, dextérité et humour durant ce week-end du 23 et 24 juillet 2011. Le Nadelhorn est au programme. Christian et nos amis savoyards ont prévu d’être à nos côtés. Seul bémol, ça tombe en même temps que la kermesse à Vacheresse. Leur venue dépend de Dame météo et elle n’est pas vraiment au top pour ce week.end.

Samedi 23 , nous nous retrouvons donc 10 au départ sous une pluie battante. Georges, le coordinateur de la sortie n’a pas annulé la course, une météo plus clémente étant annoncée sur Saas-Fee.

Nous voici donc à 8h00 pl. Cardinal, où Georges et moi, Christine, retrouvons les courageux Patrick , Josette, Stéphane, Xavier, Georges R et Christophe. Nous prenons en route Fabienne et Michel.

Arrivée à Saas-Fee sous un ciel mitigé. Bof ! Pas sûr qu’on passe entre les gouttes pour monter à la cabane. Mais une chose est sûre, pour le moment, c’est plus sec qu’à Monthey. Nous sommes prêts à partir. Mais où est passé notre grand Georges ? et Stéphane ?

A la recherche d’une paire de chaussures !!!!!.......... Eh, oui. La hantise de chacun est arrivée à notre pauvre Georges. Oublier ses chaussures dans la voiture à Monthey. Vu sa grande taille de pieds ce n’est pas gagné d’avance. Ouf, après avoir visité tous les magasins de Saas-Fee, le voici chaussé de belles chaussures, à sa taille.

Nous voilà partis, il est 11h15 quand nous nous mettons en route depuis la gare d’arrivée du télécabine de Hannig (2330 m env.) Après 20 mn de marche, la pluie (tiens donc !) arrive.

Equipés de pieds en «capes», nous gravissons l’arête équipée de câbles qui monte à la MischabelHütte. Brouillard, pluie, neige ensuite, l’ambiance est là ! De 3h00 à 3h30 de montée pour rejoindre notre havre de chaleur à 3340m d’altitude. Tout est trempé mais le moral est au beau fixe. Chacun s’est très bien comporté dans cette première épreuve.

2e épreuve: Les toilettes !!!! Spécialement pour les dames. Bizarre !!!!! Les messieurs ayant un dispositif d’urgence à l’intérieur de la cabane chauffée, vive l’égalité! La cabane étant en partie en réfection, les toilettes à l’ancienne se trouvent en dehors de la cabane après être descendus une échelle. Je ne vous dis pas, le baudrier par cette météo très "estivale" aurait presque été de rigueur, le vent, la neige et la glace rendant l’exercice…..périlleux. Bref, toute une épopée qui nous a bien amusés mais….après coup seulement !!!

L’optimisme pour le dimanche reste de mise malgré la neige qui tombe légèrement. 15 cms à la cabane. Formidable, cette équipe! 3h30: réveil. Brouillard !!! Partira? Partira pas? Georges examine le temps et nous annonce qu’on part. La couche est peu dense, la lune est présente et les lumières sur Saas-Fee visibles. Seulement, il souffle un peu, le froid est bien présent et il faut se motiver pour s’équiper. Vive l’été !

Josette, Fabienne et Xavier décident de nous attendre à la cabane.

Nous partons donc pleins d’optimisme, le sommet ayant été fait les jours précédents sans soucis majeurs. Il nous faut monter 300m d’arête rocheuse avant d’attaquer le glacier, ce que nous faisons allègrement. Seulement voilà, le vent a forci et s’est ajouté au programme avec des rafales à 80/100 kms /h puisqu’elles nous renversent. Nous nous encordons et partons sur le glacier Hochbalm mais c’est quasi impossible. Le vent nous renverse et la température doit être (à mon avis) aux alentours de -20°. Sans compter la neige fraiche qui nous gifle les parties visibles du visage. Bref ! La montagne ne veut pas de nous ce dimanche. Pourtant le ciel bleu est là, bien présent dans les trouées nuageuses. A 3700m environ, Georges prend la sage décision de renoncer et c’est au quart de tour que nous rebroussons tous chemin, sans regrets.

A 8h00, nous sommes à la cabane, après 2h00 de marche. Nous retrouvons nos amis et redescendons jusqu’à Saas-Fee presque sous le soleil, ayant même trop chaud par endroits. La descente se fait crampons aux pied, ça passe mieux que la veille, la neige amortissant nos pas et ne nous faisant pas glisser. Nous nous retrouvons tous à Saas-Fee après être descendus à nos rythmes respectifs dans la toujours même bonne humeur.

Vraiment, un grand BRAVO à tous qui avez su braver les éléments avec le sourire. Vous avez su vous faire humbles devant Dame Nature et c’est une belle récompense pour l’organisateur de la sortie, Georges que nous remercions. Merci pour votre dynamisme et à bientôt.

Christine

 8 h place Cardinale. Il pleut ! mais tout n’est pas perdu pour nos 5 valeureux montagnards, Josette, Frédéric, Christophe, Christine et Georges qui est le g.o de cette journée. Il a même neigé sur les hauteurs en dessous de 2000m . La météo nous annonçant des éclaircies pour la fin de la matinée nous permet d’être optimistes et nous partons pour Pont de Nant. Vous l’aurez compris ,notre objectif du jour, Le Pacheu, est bien compromis , même le col sud des chamois, solution de rechange possible est bien enneigé. Comme il pleut toujours des cordes, nous optons pour un café à l’auberge de Pont de Nant , histoire de nous motiver . La pluie se calmant, nous commençons à marcher vers 9 h pour faire le tour du miroir d’Argentine. Nous montons donc à la Vare (1756m) où, incroyable !! Il neigeotte !!! Au col des Essets (2029m) , on foule quelques cms de neige. Le terrain est tout blanc. Même si on a l’habitude de côtoyer notre amie, ça nous fait drôle de la trouver si basse à cette époque ! Mais, l’été n’a pas dit son dernier mot et quelques morceaux de ciel bleu apparaissent par ci, par là. Il ne fait pas chaud, la pluie est de retour à Anzeindaz. Nous nous mettons au chaud un moment dans l’auberge. Il est midi quand nous repartons , nous pic-niquons vers Solalex avant d’attaquer notre montée sur le Roc de Châtelet, puis la Motte (sur Bovonne ). Nous y rencontrons de nombreux chamois, le soleil nous a rejoint. Il souffle un peu ce qui fait que nous aurons battu un record aujourd’hui. S’habiller ….se déshabiller…..froid…chaud….mais l’ambiance est chaleureuse, le paysage magnifique et nous sommes tous ravis de découvrir ou redécouvrir cette région. Le lion d’Argentine nous domine . Grandiose ! La descente se fait sur le Richard après avoir traversé le paturage du Cheval Blanc gardé par un patou… GENTIL. Eh Oui !!! ça existe, c’est pour ça que je le dis. Ce patou, couché au milieu du chemin, non, je dirai plutôt étalé de tout son long, ne s’est même pas levé pour nous laisser passer, juste ouvert un œil. Fantastique ! ça fait du bien de ne pas avoir peur pour une fois.

Notre périple touche à sa fin et nous arrivons à Pont de Nant 16h40.

7h40 pour cette tournée, pauses comprises . Environ 1420 ms de dénivelé positif comme négatif et une bonne panachée AU SOLEIL pour fêter cette journée tous les 5.

Merci Josette, Frédéric, Christophe et toi, Georges pour nous avoir coachés.

Christine

Sortie aux Gastlosen du 28 mai 2011

 Au rendez-vous du matin, nous sommes 3, Patrick, Georges R. et Frédéric.

Nous voilà partis aux Gastlosen ce samedi matin. La route est bien chargée, entre feux, bâteau, cars , troupeaux de vaches et bétaillères, le tout nous imposant un petit détour au passage. Les amateurs de mécaniques que sont Georges et Patrick admirent les voitures du rallie du Chablais que nous croisons sur la route des Mosses. Mais nous finissons par arriver à la Wandflue, sur le site choisi pour la journée.

Nous montons au secteur Gravière sur un long chemin d’une dizaine de minutes, ou nous choisissons 2 voies d’une centaine de mètres et 3 longueurs, "Marie-Langue" et "Chemin perdu", abordables en 5b-5c sur le topo local, 6a dans le topo de Georges. Il y a encore de la neige au pied des voies, mais les conditions sont bonnes.

Dalle puis trous et cannelures nous accueillent avec rudesse. La dernière longueur de Marie Langue, toute en cannelures, est splendide, mais pas facile. A dire vrai, une cotation en 6a nous paraît un peu plus juste. Néanmoins nous arrivons tous en haut avec plaisir. Après être redescendu en rappel Marie-Langue, nous prenons un petit lunch, bien entouré par un groupe féminin d’initiation à l’escalade. Puis nous repartons dans Chemin perdu, un peu plus difficile mais abordable pour tous. Après encore un essai dans un 6b patiné et pas terrible nommé "Short Circuit", nous rentrons dans le Chablais, sans perturbations ce coup-ci!

Malgré la facilité d’approche et des voies, nous étions seuls dans les longueurs. Et vu qu’il en reste encore 793 dans le topo après les 3 réalisées, nous avons toujours de quoi revenir !

Une super sortie dans ce beau site des Gastlosen, merci à Georges et Patrick d’avoir répondu présents, et à Patrick de m’avoir fait confiance pour le choix des voies.

Frédéric

Sortie annulée cause manque de neige .

Dimanche 20 mars 2011 : Ski de randonnée au Pigne d’Arolla

Voici le PV de la sortie du dimanche 20 mars, repoussée à dimanche cause météo.

Le samedi 19 nous avons été en reconnaissance dans la région d’Arolla, vu les conditions météo et l’instabilité du manteau neigeux nous choisissons le Pigne d’Arolla.

Nous nous retrouvons à 7h00 place cardinal à Monthey, Christine, Bruno, Georges, Etienne,Stéphane et moi, direction Arolla 1970m. La météo est avec nous, grand beau, pas de vent, à 8h30 nous partons en direction du Pigne d’Arolla 3790m. Beaucoup de randonneurs ont la même destination que nous, le soleil ne tarde pas à se montrer, et la chaleur avec. Nous faisons une petite pause avant le glacier de Pièce, crème solaire et baudriers. Un ballet d’hélicoptère dans un ciel vierge de tout nuage pour des skieurs qui ne font pas le même sport que nous !!! . Nous poursuivons l’ascension pour faire la pause à la hauteur de la cabane des Vignettes, nous croisons les premiers skieurs héliportés. La suite de la montée se passe très bien jusqu’au point culminant, 1820 m de montée,. Tout le groupe se trouve au sommet à 12h45, après 4h15 d’effort, bravo à tous les participants,.

Après quelques photos nous descendons boire un pot à la cabane des Vignettes, les conditions de skis sont formidables, environ 30 cm de neige poudreuse. La suite de la descente se déroule très bien, poudreuse jusqu’au parking, sauf les 300 derniers mètres, piste de ski.

Merci à tous pour leur bonne humeur et sympathie.

Georges

Sortie prévue à Tavaneuse, changée pour le col du Jorat puis les Ecandies cause manque de neige. Nous nous sommes décidés finalement le matin au départ d’aller quand même découvrir Tavaneuse. C’est ainsi que Christiane, Georges et Bruno sont allés en voiture jusqu’à Abondance puis Prétairié à 1130m. Départ bien enneigé, portage un peu plus haut sur 50m sur un tronçon de chemin "fondu" (sauf pour Georges: ça accroche bien sans neige!). Nous passons par l’alpage des Serranants, dominé par ses habituels chamois, repérons la montée et les descentes du Pic de Corne et continuons tout le vallon pour un joli débouché plus raide au passage de Savolaire: beau soleil et paysage. Nous mettons les lunettes et suivons l’arête de Savolaire vers le sommet par un slalom sur neige dure, corniches et herbe. Il y a très peu de neige pour la saison. Depuis l’avant sommet, nous contournons à ski par la gauche pour ensuite monter facilement à pied au sommet. Il fait grand beau, le panorama est magnifique, les chamois gambadent. Nous pouvons même manger au sommet. Là, Christiane nous annonce le scoop: elle se marie le week-end prochain! Un vent froid qui se lève nous pousse ensuite vers la descente: petit couloir du sommet pour Georges (un peu "short"!) et comme à l’aller pour les autres. Nous choisissons les plaques de neige restantes et quelques passages herbeux, finalement peu nombreux, pour rejoindre Savolaire puis descendre la combe et rejoindre la voiture sans même déchausser. Mes accompagnants son contents d’avoir découvert le coin et moi de les y avoir emmenés.

Le coordinateur, Bruno

Samedi 15 Janvier: Val d’Arpette, Col et Combe des Ecandies.

Initialement prévue le samedi précédent au Gros-Chatillon cette sortie a été repoussée d’une semaine dans l’espoir qu’il neige et d’un retour du froid. Mais non, il ne s’est rien passé et cet incroyable redoux a continué toute la semaine. Pour maintenir cette 1ère course facile René décide donc de la déménager à Champex où il est allé voir dimanche passé. Il paraît qu’il y a de la neige là-haut ! Comme on nous annonce à nouveau une journée chaude avec des températures positives à 2000 mètres nous avons RV à 07h20 Place Cardinal. Nous sommes 6 à tenter l’aventure aujourdhui: Bruno, Sylvie, Sébastien, Stéphane, Marianne et René. Nous sommes effectivement surpris par la quantité de neige en arrivant à Champex. Tout est blanc et des murs de neige subsistent encore au parc du télésiège de la Breya. Nous chaussons les skis à cet endoit et empruntons la route du Val d’Arpette bien enneigée et superbement ratraquée. Un vrai billard ! Nous suivons ce boulevard jusqu’au point 1800 environ, virage à gauche de la route de la Breya utilisée comme itinéraire facile pour les skieurs de piste de Champex pour le retour en station. Là nous continuons tout droit pour traverser le rideau de vernes et mélèzes barrant le début de la véritable montée. Nous y faisons une petite pause thé/barre de chocolat. Bruno et Sébastien qui ont la permission de pousser jusqu’au col des Ecandies partent en éclaireurs, quand à nous nous continuons à notre rythme vers la moraine frontale de l’ancien glacier des Ecandies, but de la sortie. Le cheminement est superbe avec cette vue sur le col et ces couloirs latéraux impressionnants. Bizarrement il n’y a que peu de monde aujourdhui dans cette région et nous n’avons pas vu de d’adeptes de ski héliporté nous chiper les meilleures pentes, comme certaines fois au printemps ! Nous arrivons ainsi à l’endroit visé, mais une jolie pente montant vers le glacier d’Arpette nous tend les bras et nous nous laissons tenter par son charme. Nous nous arrêtons ainsi sur une petite croupe à 2460 mètres, avec vue imprenable sur le col des Ecandies et le glacier d’Arpette, où se sont lancés quelques skieurs. Nous pouvons savourer nos sandwichs en surveillant Bruno et Sébastien qui vont bientôt nous rejoindre pour le casse-croûte. Ils n’ont pas eu une très bonne neige mais elle s’améliore paraît-il à mesure qu’ils descendent. C’est effectivement ce que nous pouvons constater en nous lançant à notre tour. Il nous faut être sur nos garde au début, mais très vite nous trouvons le bon style et la bonne technique. Avec l’oeil, nous pouvons assez bien déceler les meilleures lignes. Il faut travailler bien sûr, mais ça tourne pas si mal. Nous pouvons même enchainer des virages serrés. La dernière pente au dessus des mélézes est assez drôle: une très fine couche de glace translucide recouvre la poudre en dessous avec un fond bien portant: ça tourne super, avec un bruit très spécial de verre brisé. Une multitude de petits cristaux de glace accompagnent notre descente. Jamais vu ça. Depuis là la glisse est parfaite pour rejoindre la buvette d’Arpette et le parking. Le verre de l’amitié est partagé dans le sympathique tea-room de Champex après quoi nous nous séparons, Marianne et René vont à leur chalet de Montatuay et Sébastien ramène Sylvie, Stéphane et Bruno à Monthey. En résumé, jolie journée passée entre amis qui nous a réconcilié avec cet hiver un peu bizarre.

PS: Un bravo tout spécial à Stéphane pour sa maitrise dans la descente, dans une neige quand-même pas très facile pour un débutant.

Merci à tous les participants.                      René