Année 2010

Comptes-rendus des courses de l'année 2010

 


Samedi 27 novembre: En raquettes sous le Mont d'Or.

Nous sommes 4 au départ du parc des Aunaires ce samedi matin à 07h45 (la place Cardinal était bouclée vendredi !) Bruno, Christophe, Marianne, et René qui nous emmène du coté des Mosses. Nous passons tout d'abord à Aigle prendre Christiane aux Glariers. Il a neigé cette nuit mais la route du col des Mosses est bonne. Celle de Matélon que nous prenons ensuite pour monter à La Perrause un peu moins, enneigée et verglacée. Heureusement nous ne croisons qu'un seul véhicule, et encore à un endroit assez propice. La petite place que j'espérai trouver à l'embranchement pour Solepra et La Comballaz  est libre. Aucune voiture, nous sommes seuls. La couche de neige paraît suffisante et c'est de la poudre. Nous marchons 10 minutes avant de chausser les raquettes à 1320 m. environ pour attaquer la montée dans le 1er pré sur notre droite.

Ouh la la ! ça ne va pas être triste aujourdhui. Il y a déjà 35 à 40 cms de neige à brasser! Le décors est superbe avec cette neige fraiche et vierge de toute trace. Les branches ploient sous d'énormes masses de neige. Certains petits sapins sont réduits à un cône immaculé. Magnifique. Il n'y a guère que le soleil qui manque dans ce tableau mais qu'importe ? Nous atteignons la Pierre du Moëllé après 1 h10 de marche dans la bourrasque et nous nous mettons à l'abri pour manger un morceau et boire un petit peu. C'est que nous ne sommes pas encore au bout de nos peines puisque le but du jour se situe aux Charbonnières, à plus de 2 kms d'ici en longeant le pied NO de la face Mont d'Or-Gros Van . Nous repartons, gonflés à bloc et malgré le blizzard qui nous fouette le visage. Le chemin zigue-zague dans la forêt, monte et descend sans arrêt. La couche de neige est de plus en plus épaisse, 70 à 80 cms mesurés au bâton, et nous devons souvent nous relayer. Vers 11h15 nous atteignons, après une petite descente du point 1733, le chemin reliant Commun du Leyzay et les Anteinettes. La faim nous tenaille après tous ces efforts et tout le monde est d'accord de faire ici le pic-nic. Il neige mais nous sommes à l'abri du vent et le froid est supportable.

Pour le retour il était prévu de revenir par la forêt des Arlettes mais, après un petit essai, René décrète qu'il n'est pas raisonnable de nous lancer dans cette aventure, d'autant plus que le temps se gâte assez vite. Nous revenons donc sur nos pas de ce matin mais le plaisir est toujours le même. Nous dévalons les derniers raides prés au pas de course pour nous amuser et retrouvons la voiture après environ 4 heures de marche et près de 600 mètres dans la grosse-grosse neige. Le verre de l'amitié (chocolats chauds !) est pris au Sépey où nous sommes servis par une sympathique sommelière.

Merci à tous les participants pour cette belle journée en toute amitié. La saison d'hiver est bien lancée !    René.


Samedi 23 octobre 2010 : Escalade de Kalinka.

Kalinka est un itinéraire d’escalade qui se situe dans la région de Sembrancher. Rapidement accessible depuis le village de Vens, cette voie ouverte par Olivier Roduit en 2004, se découpe en 7 différentes longueurs. Les difficultés sont très peu nombreuses et parfaitement supportables pour tout un chacun. Il s’agit d’un magnifique Gneiss orienté plein Sud qui nous permet, en ce mois d’octobre, d’évoluer sans trop se geler les c…   les…   les chaussons c’est ça, les chaussons !

Nous partons assez tôt de Monthey avec Frédéric pour rejoindre Fabrizio et son beau-frère qui se trouvent déjà à Martigny. Le parking se fait au bord de la route sur les hauts du village de Vens. Le chemin d’accès se fait en descente et reste quand-même assez délicat : en gros il ne faut pas se louper à certains endroits sous peine de se retrouver aux Trappistes… Mais rien de bien compliqué pour les solides chamois que nous sommes ! Nous formons 2 cordées de 2 et attaquons ce superbe rocher par une alternance de ressauts et de passages d’arête afin de parvenir au sommet. A peine 2 heures après notre départ, nous sommes déjà en train d’admirer le paysage local en savourant un petit pique-nique bien mérité. Le chemin de descente nous ramène à la voiture dans les plus brefs délais.

Durant l’escalade nous avons remarqué qu’une nouvelle voie a été ouverte non loin de là. A priori elle a l’air tout à fait abordable et constituera peut-être la sortie escalade de l’année prochaine. En tout cas c’est avec plaisir que nous retournerons tous dans cette magnifique région en plein automne.

Georges                                                                        


Samedi 9 octobre: Pointe de Barasson.

7h45 le 9 octobre 2010. Temps beau mais brumeux sur la plaine du Rhône. Rendez-vous place Cardinal pour Christiane, Josette, Bruno et Christine. Objectif du jour, la Pointe de Barasson (2962m) et l'arête de Tcholeire où René et Marianne, que nous retrouvons sur la route du col du Grand-Saint-Bernard, vont nous guider.

Arrêt des voitures et départ à pédibus au point 2276.m, soit la 2ème cheminée en montant au col. René nous rend attentifs à des marches taillées dans la pierre il y a de nombreuses années. Respect, les anciens, pour votre travail d'antan. De la voiture, on aperçoit la pointe qui nous semble très proche. Illusion d'optique !  il nous faudra 2h 1/2 pour l'atteindre mais ....chut! On ne le sait pas encore!!!

Nous remontons donc la combe de Barasson pour aller rejoindre le point 2652 à l 'Est du col Ouest de Barasson, ceci dans un jeu d'équilibre à couper le souffle dans des pierrers exposés Nord, très glissants. Notre échauffement est fait. Arrivée sur l'arête....miracle !!! Nous avons fait un retour dans le temps. Nous voici revenus au temps de la préhistoire. Tout le côté italien est envahi par une mer de nuages. Quelle beauté!

Le voyage continue vers la tête de Barasson( 2730m ) et le col Est de ???, devinez, ??? Barasson. Bravo! Quelques pas d'escalade facile rendent cette arête variée et très agréable. Nous atteignons la Pointe de Barasson ( 2962m) où un intrus nous a devancé. René et Marianne n'en croient pas leurs yeux, eux qui nous avait promis une course sauvage sans....personne!  Bon,on accepte l'intrus d'autant plus qu'il est sympathique et nous fait une photo du groupe dans une position presque ...."surnaturelle".

Nous reprenons notre baluchon pour aller manger à... Babylone. Sacré détour, n'est ce pas?  Auriez-vous douté de notre physique ??? Babylone, donc, ou Tête Verte ( couleur des pierres) 2857m se trouve bien sur l'arête de Tcholeire. Nous y faisons la pause repas avant de repartir pour Tête Rouge (2805m). Quelle couleur, les pierres ?

La journée est trop belle pour s'arrêter là et nous passons le col sud de Menouve avant de gravir la Pointe de Menouve ( 2801m) où, HORREUR !! Le 21 ème siècle nous a rattrappé: Des tas de ferrailles et autres objets incongrus jonchent le sommet de Menouve. VITE , redescendons pour garder la magie de notre voyage originel. René et Marianne nous conduisent donc à un petit lac idyllique (2423m) et idéal pour les petits et grands enfants à Plan-de-Tcholeire d 'où nous rejoignons les voitures sans difficultés.

Notre voyage dans le temps prend fin après presque 6 heures de temps, pauses comprises, pour un dénivelé positif d'environ 830 mètres.

Peut-être ne l'avez-vous pas remarqué ? mais la majorité des participants était de la gente féminine. Bravo, mesdames, et merci aux 2 messieurs de nous avoir supportées.

René et Marianne nous offre la verrée finale à leur charmant chalet de "Montatuay" d'où nous avons du mal à repartir tellement l'ambiance est chaleureuse .

Un GRAND MERCI à vous 2 , RENE et MARIANNE, pour l' organisation de cette belle boucle et à vous tous, charmants compagnons de route.

ARVI pas, et à bientôt.

Christine


 Le tour du Muveran Pont de Nant, Plan-Névé, Pacheu, Forclaz, Rambert, Frête de Saille, Pont de Nant, n'a pas pu se faire vu les prévisions météo du samedi 18 septembre. En outre, Il n'y avait que 2 participants !!!


Dimanche 5 septembre:  journée "famille" au chalet d'Amont.

Un temps magnifique et une ambiance sympa. 15 personnes ont fait le déplacement, 9 adultes et 6 enfants. Certains ont même passé la nuit précédente là-haut. Merci aux organisateurs de remplacement !


La sortie prévue le 28 août à l'arête de Préfleuri (Bellevue) a été annulée pour cause de mauvais temps.


Pas de nouvelles sur la journée du 8 août à Pont de Nant !


Week-end 17 et 18 juillet: Grand-Paradiso

Après 2003 pour notre groupe montagne (sommet réussi) et 2005 pour le groupe franco-suisse (altitude atteinte: 3700 m. avec visibilité nulle et fort vent) ce sommet est de nouveau à notre programme pour notre grande joie. La météo s'annonce belle et l'ambiance toujours excellente nous fait attendre avec impatience le moment du départ.

Samedi 17 , place Cardinal, 19 personnes sont au rendez-vous:

Côté français,Christian, Pascale, Paul, Didier, Gaétan, Grégory, Jean-Jo, Gilbert, Alain, Etienne.

Côté suisse, notre organisateur Georges Oguey, Georges Rey, René, Marianne, Josette, Chistophe Allemann, Frédéric, Gérard et Christine.

Nous prendrons encore en route Michel et Fabienne, soit au total un groupe de ... 21 personnes !  Waouh.

Départ donc vers 08h10. Nous passons le col du Gd St Bernard et arrivons à Pont au fond du Valsavarenche à 11h00. Le ciel est un peu orageux et la température assez agréable nous permet de monter à la cabane Vittorio Emmanuele sans trop souffrir de la chaleur étouffante des jours précédents. Temps de montée entre 1h30 et 1h50 pour les 730 m. de dénivelé + et un plat de 15 minutes ! Altitude du refuge 2735 mètres.

L'après-midi certains tentent la Trésenta, sommet voisin à plus de 3600 m. Mais une averse de grêle les fait renoncer au sommet. Le souper suit à 19h00. La cabane est pleine à craquer. 2 services sont nécessaires. nous admirons la dextérité du serveur népalais.

3h30 dimanche matin: petit-déjeuner. ça-y-est, ça se précise. Le ciel est sans nuage et bourré d'étoiles. La température qui a rafraîchi est agréable. Tout est pour le mieux. Tout le monde s'équipe et à 4h10 le groupe au complet est en route. La nuit est magique. En se retournant on peut voir une procession de petites "lucioles", trop beau.

Après environ 1h15 de marche dans le pierrier nous atteignons le glacier. Chacun met ses crampons. Les cordées que Georges a organisées se mettent ensemble pour s'encorder et partent, petit à petit. Chacune d'entre-elles est autonome, c'est INESTIMABLE et nécessaire avec un groupe aussi grand. Immense merci aux chefs de cordées, le 2 Georges, René, Gilbert, Alain et Christine pour leur compétence.

Le jour s'est levé, la vue se révèle magnifique. Pas un nuage en vue.La température est idéale. Au fur et à mesure de la montée le souffle se fait un peu plus court mais personne n'éprouve de difficultés majeures. Le vent lui se fait bien sentir vers les 3700 mètres. La veste n'est pas de trop ! Chaque cordée monte à son rythme, régulier,et vers 8h10 elles ont toutes atteint le sommet à 4061 mètres. Le 1er 4000 pour certains, c'est l'émotion. Quelques photos et il faut déjà redescendre. Nous ne sommes pas seuls ausommet !!! Bravo à chacun car cette montée rapide a permis de ne pas être dans ....les bouchons sur l'arête sommitale.

La descente est toute aussi belle et tout le monde se retrouve bientôt vers les 3100 m. pour enlever les crampons. A 11h45 on est tous au refuge pour manger un morceau et boire une bonne bière. On se croirait même à la plage "Victor Emmanuel" tellement il y a de monde qui se bronze autour de la gouille de la cabane.

Le rêve éveillé touche à sa fin. C'est maintenant l'heure de la descente sur Pont. Le verre de l'amitié est très apprécié à Bourg St Pierre. Merci Christian. Retour à la place Cardinal vers 17 heure.Merci à Georges de nous avoir organisé ce magnifique week-end et merci à chacun pour sa présence. On attend l'année prochaine avec impatience !

A bientôt.        Christine.

En voici aussi un récit de nos amis français


Samedi 3 juillet 2010 : Via Ferrata « le rocher jaune » aux Diablerets

Notre Président, notre caissier et mon tonton sont tous arrivés pile à l’heure devant chez moi. On monte en voiture jusqu’au col du Pillon et depuis là, en levant la tête bien haut, nous pouvons admirer la tâche qui nous attend : Cette via ferrata se déroule dans l’imposante falaise jaune et grise qui se trouve sous l’arrivée du télécabine qui part du col du Pillon. Elle suit astucieusement des vires naturelles qui sont entrecoupées de petits ressauts verticaux. Elle n’est pas difficile techniquement mais elle est quand même assez aérienne.

C’est sous le soleil matinal que nous gravissons le chemin qui mène à la cabane CAS des Diablerets. Peut avant celle-ci, nous quittons ce chemin pour nous engager dans la voie. Une bonne heure dans l’ombre plus tard, nous ressortons au soleil. Tout le monde est ravi de cette petite escalade et Anselme se dévoue pour inscrire quelques mots dans le livre qui se trouve au sommet de la voie.

Mais c’est la descente qui s’est avérée la plus technique. En route pour Oldenegg, dans les magnifiques lapiats de cette combe, nous décidons de couper par un petit raccourci afin de ne pas aller jusqu’à Reusch et devoir ensuite remonter au Pillon. Nous cherchons un peu le passage qui permet de se faufiler entre les barres de rocher, le trouvons et nous arrêtons pour pique-niquer.

A peine la Bleue et la bouteille de rouge ouvertes, nous nous apercevons qu’un sympathique orage à éclaté du côté de Lauenen. C’est avec un peu de crainte et de hâte que nous terminons notre repas et nous attaquons la suite de la descente. Tous les participants sont bien conscients que sur ma carte de 1974 il n’existe qu’un vague sentier interrompu pour nous sortir de cet endroit. C’est donc avec persévérance, flair, patience et sens de l’orientation que nous arrivons à rejoindre la civilisation. Non sans quelque demi-tours et autres petites remontées je vous l’accorde, mais cette petite escapade « free ride » avait son charme. Nous arrivons donc à rejoindre notre automobile et l’orage, lui, n’as par contre pas réussi à nous suivre.

C’est sous la chaleur et la bière qui coule à flots que nous terminons cette aventure dans le beau pays des Ormonts.

Le propriétaire de la carte de 1974, Georges


 Samedi 12 juin: VTT.

 Sortie annulée à cause des mauvaises conditions météo et pas de participants.


 Dimanche 2 mai: Le Mont Brulé d'Arolla.

 Sortie annulée à cause des mauvaises conditions météo et neige.


  Samedi 10 avril : Le Chantonnet.

A 06h00 petit contrôle à la place Cardinal, personne en attente, la place est prise par le cirque Helvétia. Au rdv de 06h20-25 à Martigny Fabien est à l'heure. A Orsières, cela va sans dire qu'à 06h40 notre organisateur est déjà là avec Marianne. Départ donc en direction de la Fouly. Notre surprise est grande à l'arrivée à la Fouly où la foule des grands jours est au rdv. Il a fallu en effet se parquer sur la route qui mène au Clou, tous les parcs sont pleins.
Nous laissons donc partir tous les nombreux adeptes du chrono qui s'élancent en direction de la Grande Luy ou du Dolent.
La montée est super, la neige bien que gelée tient bien, nous montons donc sans les couteaux. En un peu plus de 2 heures nous nous trouvons rapidement au courant (au propre comme au figuré) du sommet du Chantonnet. Selon les habitués , il n'est jamais possible de pouvoir s'arrêter bien longtemps au sommet, le vent est toujours présent et aujourd'hui, la température est carrément glaciale. René nous fait patienter un instant pour faire une photo, mais c'est sans se faire prier qu'on descend un peu se mettre à l'abri pour s'habiller et enlever les peaux.
Le début de descente dans une belle couche de poudreuse malheureusement pas régulière laisse rapidement place à une neige dûre ramollie de 2-3 cm . Une petite merveille, un plaisir total jusqu'au fond de la descente, un régal, pas d'autre mot: René en a même le souffle coupé tellement il a fait de virages.
A 10h00 nous nous retrouvons à la voiture, pour le pic-nique. René et Marianne nous proposent de le faire à leur résidence secondaire (qui n'a de secondaire que le mot). C'est clair que pour s'y rendre, c'est pas très facile, démonstration de rallye à Orsières, ensuite, sur le chemin qui mène au chalet, démonstration de bûcheronnage. René doit même faire l'aide pour nous éviter d'attendre trop longtemps.
Après visite du chateau, nous partageons le pic-nique sur la terrasse, un vrai bonheur, on se croirait à la retraite......
 Mais il faut revenir sur terre et Fabien et moi devons nous résoudre à redescendre en plaine.
Merci  René , super sortie et excellents calculs pour les horaires (même si au départ  on se  disait que c'était un peu tôt..)

Anselme.                                            


Samedi 20 mars: Le Linleu.

Nous nous retrouvons à 3 pour cette jolie sortie dans la région. René, descendu d'Orsières, passe prendre Bruno chez lui et Georges au bord de la route à Vionnaz. La journée ne s'annonce pas super, pluie et redoux aidant, mais tant pis, on y va quand-même on verra bien ! Il pleuvine  quand nous chaussons les skis mais la neige est bien tassée sur les traces de descente. Arrivés au fond de la grande combe nous pouvons constater que tout ce qui devait descendre est déjà en bas et c'est sans problèmes que nous atteignons le col d'Outannes. Un petit vent frais nous y accueille. Il nous faut maintenant traverser tout le bas de la pente sud sous l'arête Est et là rien n'a encore coulé. Nous y allons en gardant une bonne distance entre nous. Il nous faut maintenant remonter la crête sud  menant au pied des rochers. Une bande de neige pas très large et assez portante nous y mène. Nous hésitons quand à la suite des opérations: prendre le petit couloir de droite ? Nous décidons finalement de monter par le chemin d'été à gauche. Il y reste de la neige et pouvons même y passer à ski ! La neige que nous trouvons au dessus est bien pourrie et c'est avec précautions que nous gravissons les dernières pentes jusqu'au sommet. Clic clac, quelques photos, on se serre la main (merci Georges), on enlève les peaux qui dégoulinnent, et vite en bas. Le joli ski ce sera pour une autre fois, ici c'est les conversions à la descente qu'il faut savoir faire. La descente depuis le col d'Outannes peut être qualifiée d'assez bonne, même s'il faut toujours être sur ses gardes dans ces neiges changeantes. Finalement c'est sains et saufs que nous rejoignons la voiture donc tout va bien. Pour terminer cette journée, sympa malgré les conditions, Georges nous invite à boire la bière chez lui. Elle est pas belle la vie ?  Merci les copains.                                    René


Sortie au col des Mosses, dimanche 7 mars 2010 :

Participants: Christophe, Frédéric, Gérard et son épouse, Grégori, et Mathilde.

Bien du succès d'une année à l'autre, nous passons de 2 à 6 personnes ! Nous nous retrouvons le dimanche 7 mars pour une sortie ski de fond et initiation au "skating", à savoir la technique du pas de patineur. Pas nécessaire de partir à l'aube, c'est ainsi que nous sommes prêts skis au pied à 10h au col des Mosses, après un départ de Monthey vers 9h et un arrêt pour louer du matériel sur place. Le temps est voilé et bien froid (-8°C) ce matin. Après quelques exercices d'équilibre sans bâtons et une courte initiation, nous descendons sur l'Arsat, en direction de la Lécherette. Au passage, nous voyons plusieurs équipages de chien de traîneaux, malheureusement peu de fiers huskies et même un boxer !
Après une courte pause, nous prenons les remontées mécaniques pour atteindre le plateau de Pra Cornet et nous épargner une longue montée, exercice loin d'être facile lorsque l'on débute en skating. Là-haut, nous profitons d'une boucle de 5 km avec de très bonnes conditions, même si la neige froide ne nous permet pas de glisser très vite. Nous nous arrêtons au petit refuge pour manger, pendant que Gérard et Frédéric jouent les prolongations en profitant encore un moment des pistes et se font attendre... Après le repas, descente sans trop de chute depuis le plateau et encore quelques kilomètres pour atteindre les Mosses. Gérard et son épouse profitent d'un petit raccourci, et nous arrivons presque en même temps aux voitures. Après un verre de l'amitié, nous voilà de retour en plaine.
Merci et bravo à tous les participants, en particulier et pour son courage à Mme Chervaz.

 

Frédéric


Samedi 20 février: Roc de Tavaneuse. Après hésitation, cause neige et météo, la sortie est maintenue à la date et au lieu prévus. Anselme, Michel et Bruno se retrouvent à 8h place Cardinal à Monthey. Le trajet par Morgins, Châtel, puis Abondance, nous amène jusqu'à Prétairié au départ de la course. Le temps est couvert mais il ne fait pas froid et une nouvelle couche de poudreuse toute fraiche est là. Nous montons le vallon par les Serranants, puis en direction du passage de Savolaire. Nous faisons alors la trace car nous avons doublé tout le monde! La pente devient ensuite plus raide et l'air plus froid. Après une pause à Savolaire, nous suivons plus ou moins l'arête dans le brouillard jusqu'au sommet. Une petite pause et la photo, puis nous redescendons la première partie jusqu'au passage de Savolaire dans le brouillard mais sans trop de difficultés. Après un petit bout de jour blanc sous le passage, c'est avec de superbes conditions de poudreuse que nous faisons tout le reste de la descente. Nous effectuons une pause pique-nique au passage aux chalets des Serranants. Nous ne regrettons pas du tout d'être venus. C'est juste dommage de ne pas avoir vu le paysage. Bravo et merci aux participants.

  Bruno, coordinateur de la journée.

 


 

Dimanche 31 janvier: Pointe des Pavis. Pour des raisons de sécurité la sortie prévue au Pic Boré a été déplacée en face, c'est à dire a la Pointe des Pavis, déjà effectuée avec le club le 27 février 2005.

Nous nous retrouvons à la place Cardinal de Monthey à 07h30. 8 personnes sont présentes: Christiane, Bruno, Sébastien, Michel, Stéphane, Steve, Nicolas et moi. Nous prenons Georges à Vionnaz et direction St Gingolph où Bruno et moi mettons les chaines pour monter au Clarive, à 915 m. La route est en bien meilleure état que la veille. Par une température d'environ - 10 degrés nous cheminons en direction des chalets de Neuteu. Il faut refaire la trace d'hier car il a neigé 10 à 15 cms durant la nuit. Christiane, Georges, Steve, Michel et Sébastien font un 1er groupe pour rejoindre la pointe des Pavis, Bruno, Nicolas, Stéphane et moi formons un 2ème groupe. Arrivés au chalets de Neuteu Bruno et Nicolas partent pour rejoindre le 1er groupe. Je reste avec Stéphane qui a refait une 2ème trace pour monter ici. Le groupe se reforme au dessus des chalets à 12h15 pour le pic-nic. Le soleil n'a fait que nous effleurer durant la montée et nous garde au frais le restant de la journée, couverture nuageuse sans précipitations. Les conditions de skis sont excellentes, environ 40 cms de poudreuse très légère pour la descente, jusqu'aux voitures.

Un grand bravo et merci aux personnes qui ont participé à la sortie.                                              Georges Oguey.

 


Dimanche 10 janvier: Les Monts Chevreuils. Cette sortie qui avait été prévue le samedi a été repoussée d'un jour pour cause de météo. Mais au réveil dimanche matin que vois-je ? Rien, ou presque. Le brouillard est aussi épais que la veille. Mince alors ! Tant pis, on y va quand-même, là-haut on ne risque rien, si ce n'est de redescendre plus vite que prévu. En tout cas, tout le monde est au rendez-vous: Bruno, Marianne et René, Christophe et Magali, et enfin Frédéric. La route des Mosses est un peu enneigée pour monter, mais oh surprise le temps à l'air de s'arranger, on voit même un peu de ciel presque bleu tout là-bas derrière les sommets en arrivant à la Lécherette. Nous parquons les voitures près du bâtiment militaire et attaquons notre 1ère montée aux Monts Chevreuils. Il fait assez froid, mais la visibilité est bonne, la neige encore bien poudreuse. Nous sommes les premiers a monter de ce coté aujourdhui. Arrivée au sommet après 1h05 de marche et quelques exercices de conversions. Nous plongeons ensuite au nord en direction des Moulins. La piste, puisqu'il faut bien l'appeler ainsi, est pratiquement dammée. Incroyable, personnellement je ne l'ai jamais vue aussi tracée. Nous nous arrêtons vers l'altitude de 1400 mètres pour recoller les peaux et remonter au sommet. Nous voulions pic-niquer au bistro situé un peu plus bas mais vu l'obligation d'enlever les souliers nous y avons renoncé pour finalement aller casser la croûte à l'abri du dernier chalet du versant opposé, du coté retour aux voitures. La neige, bonne poudreuse, est peu skiée ici et nous y trouvons de bons petits bouts encore vierges. Bravo à Magali et Christophe, débutants dans la spécialité, qui se sont très bien tirés d'affaire et merci à tous les participants.

René, coordinateur de la journée.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021