Année 2008

Comptes-rendus des courses de l'année 2008


 

Dimanche 7 décembre: Sortie "raquettes" tout près d'ici.

Saviez-vous que la natation était aussi au programme du club ? Natation en haute-neige s'entend ! C'est pourtant bien ce qui nous avons pratiqué ce dernier dimanche. Six intrépides personnes, pourtant dûment averties par l'intermédiaire du site internet, se sont présentées place Cardinal à 8h30. Le ciel est beau bleu, il a neigé hier toute la journée et la couche précédente était déjà importante (dixit René suite à sa reconnaissance de vendredi). Nous laissons les voitures un peu au dessus du Petit-Paradis pour gagner le virage 1114 où nous chaussons les raquettes. La neige y est encore vierge et nous faisons la trace encore facilement. Les choses se corsent singulièrement au débouché dans les prés de Chemenau. Il y a bien 40 à 50 cms de neige fraiche. Heureusement la trace de vendredi est encore visible et nous nous gardons bien de ne pas la quitter. La couche épaissit encore à mesure que nous montons. Nous nous relayons de plus en plus souvent. Le planter du bâton se fait de plus en plus profond....et celui des raquettes aussi !  Après plus d'une heure et demie d'efforts nous atteignons enfin la route à 1600 mètres et une petite pause est la bienvenue. Un long cheminement sur celle -ci nous amène directement sous l'alpage de Grand-Crau que nous rejoignons directement dans la pente. 11h30. Il est trop tôt pour dîner aussi nous décidons de déjà monter aux Queues. La couche de neige est énorme. A chaque pas le traceur doit lever le genou à hauteur de la hanche et s'extirper de la couche avec les bâtons qui s'enfoncent jusqu'à la poignée. Mais le paysage est fantastique, que dis-je, féérique. Pas une trace, des courbes gracieuses et immaculées, sensuelles, des arbres chargés, disparaissant presque sous leur manteau d'hiver. L'ambiance est au beau fixe dans le groupe. C'est merveilleux. Nous atteignons l'arête et là, comme d'habitude, le biset se fait sentir. Nous décidons, (non prévu au programme), de monter au sommet de la pointe de Bellevue, pelée comme d'habitude, ce qui est fait presque au pas de course !  Super, pas besoin de plier les peaux aujourdhui pour redescendre !  Oui, mais par où ? Unaniment, (comme prévu au programme cette fois), sur les Cavouès par Fontany, le chalet du ski-club de Monthey autrement dit, en enfonçant dans la neige jusqu'aux hanches, mais non sans avoir enfin pu sortir le pic-nic du sac ! au soleil, en face des Dents du Midi et du Grand-Combin. Nous reprenons ensuite notre descente par la forêt des Eterpis puis en coupant droit sur Jacolan pour retrouver la route du Petit-Paradis après 5 heures et demie d'aventure au Canada. Merci à tous les valeureux participants: Marianne, Sylvie, Georges Oguey, Bruno, Georges Rey qui m'ont accompagné dans cette odyssée.     René.

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Samedi 8 novembre: Lavey-Morcles-Maison Blanche-Vardant-Esslex. Rando des "feuilles mortes".

Cette "petite" sortie de remplacement (les récentes et abondantes chutes de neige sur le Somécéon du Dru obligent) a tout de même séduit quelques-uns d'entre nous : Gérard avec Nicole, Jérôme avec Ludivine et Sylvie Barlatey ont répondu à l'invitation de René, coordinateur du jour. Même pas nécessaire de se lever tôt pour le RV de 08h30 !  Nous laissons la voiture à la cascade de Lavey les Bains et nous engageons dans la directissime de la face ouest de Morcles: belle et régulière montée en forêt. Les arbres ont effectivement perdu presque toutes leurs feuilles et nous pouvons "chauler la trace" dans le sous-bois clairsemé. Du moins jusqu'à ce que l'on rejoigne le chemin venant de Savatan où là, incroyable, la voirie est passée avant nous ! dommage. Le chemin est raide et serpente entre ravine et couloir avant de traverser le haut des parois rocheuses. La Cime de l'Est et les Rochers de Gagnerie nous font coucou entre les arbres sur notre droite. Après 1h15 de marche et 550 m. de montée une petite pause... s'impose.. au joli petit couvert construit sur le 1er replat. La vue est plongeante sur la vallée, le soleil brille, c'est super. Il nous reste 150 mètres à faire pour atteindre Morcles, là où nous croisons les 2 seules personnes vues de la journée ! La promenade continue par un petite remontée à La Sasse pour ensuite descendre sur Maison-Blanche non sans avoir pic-niqué entre deux sur un rocher, au soleil, entre les pins, dans un endroit surplombant la plaine. Le Rhône et les routes serpentent à nos pieds et là-bas, tout au fond, des géants nous font face: La Verte et les Drus, l'Aiguille d'Argentières et le Chardonnet. Le plateau du Tour, Bovine et le Somécéon affichent un manteau immaculé. C'est beau. Après une heure de farniente nous reprenons enfin notre marche. Nous laissons Maison-Blanche derrière nous pour quitter la route brusquement par un raide talus  et, miraculeusement ?, trouver un ancien chemin plongeant littéralement dans la forêt. Plus personne n'y passe et il n'est malheureusement pas balisé, ni entretenu. Nous en profitons pour le faire malgré la bombe de peinture quelque-peu récalcitrante. Certains passages sont un peu aménagés à coup de serpe et nous arrivons enfin dans les prés de Vardant. Il nous reste à revenir à Lavey par le chemin de la rive droite du Rhône qui emprunte des vires surplombant le barrage de Collonges et traverse les quelques barres rocheuses bordant le fleuve. Le terrain est presque alpin par endroit. Après la traversée de la gorge formée par l'effondrement qui a emporté la route partant du virage 17 de la route de Morcles une dernière petite remontée nous emmène à Esslex avant de retrouver la voiture. Cette boucle nécessite tout de même près de 5 heures de marche. Bravo et merci aux participants pour cette sympathique journée.    René.


 

Dimanche 26 octobre: randonnée pédestre à la Douve

Christine, Georges Oguey et Bruno ont rendez-vous place Cardinal à 7h30. Nous récupéront Georges Rey à Aigle pour aller à l'Etivaz. Départ vers 8h30 pour une bonne grimpée passant par la cabane forestière (petite pause au passage) pour arriver au Pas de la Douve puis au Plan de la Douve. Nous laissons là les sacs pour grimper raide hors sentier jusqu'au sommet de la Douvette (sud de la Douve). Le temps et le paysage sont magnifiques. Nous redescendons prudemment récupérer nos sacs avant d'attaquer la traversée de l'arête qui mène du Pas de la Douve au col de Base en passant par Coumatta. Les passages varient entre sapins, rocher et herbe. Nous progressons en assurant nos pas et Georges nous installe même une main courante dans un passage délicat. Après une longue, belle et chaude pause déjeuner, nous redescendons sur le Col de Base par une pente herbeuse raide. De là, le chemin nous mène à Daillex puis nous rejoignons la voiture. Après le traditionnel verre aux Mosses, nous rentrons. Un grand merci à Georges Oguey.        Bruno


 

Samedi 30 août 2008 : Escalade aux Cornettes de Bise

On part de Monthey à 7h00 du matin en direction de la Chapelle d’Abondance. Patrick nous ouvre la route avec sa moto jusqu’à Chevenne. De là c’est le départ pour 1h15 de marche en direction du col de Verne. Arrivés au pied des contreforts des Cornettes, nous formons 2 cordées : La première, composée de Gérard, Janine et Michèle, ira s’attaquer à la voie Crazy Cat. Quand à Fabien, Patrick et Georges, ils formeront la deuxième cordée pour tenter la voie Millénium.Les 2 ascensions se déroulent dans un magnifique décor : Le rocher, strié par des cannelures verticales, est magnifique. Le soleil est omniprésent, orientation sud oblige. Le son des cloches des vaches situées plus bas donne l’ambiance.4 longueurs et autant de rappels pour les uns et 6 longueurs et 4 rappels pour les autres nous permettent de nous retrouver exactement au même moment au pied des voies pour savourer notre pique-nique.On redescend jusqu’à Chevennes où Patrick et Michèle, emmenés par Gérard et une Janine toujours aussi déchaînée, n’hésitent pas une seconde à se revêtir de leur plus simple appareil afin de prendre un bon bain dans le torrent situé plus bas. Après cette petite escapade qui a ravit quelques promeneurs locaux, nous nous remettons en route pour boire une bonne bière à Morgins. De retour à Monthey, tout le monde est d’accord pour dire que ce site d’escalade est vraiment sublime : On sera obligé de retourner grimper dans ces magnifiques cannelures.


 

Samedi et dimanche 9 et 10 août: Week-end ensoleillé annoncé par la météo: Chouette, nous partons ! Nous nous retrouvons donc 20 alpinistes réjouis et équipés de pieds en cap pour partir à l'assaut de l'Allalin (4027 m.) et de l'Alphubel (4206 m.). Oui, 20 vous avez bien lu. Depuis quelques années déjà nos amis français, avec à leur tête Christian Favre collaborateur CIMO, se joignent à notre groupe montagne pour un week-end "4000". Quel plaisir de se retrouver tous réunis de nouveau avec, en plus, de nouveaux "futurs memmbres" du CASCM. Rendez-vous donc samedi 9 à 05h30 Place Cardinal, destination Saas-Fee d'où nous partons depuis le sommet du métro-alpin (3454m.) crampons aux pieds. 7 cordées sont formées. Les ponts de neige sont bons, la trace bien faite, la neige impeccable, la température agréable sans être trop chaude. Tout ce petit monde se débrouille bien, très bien même et arrive au sommet en environ 1h30 de marche. C'est magnifique car la différence d'altitude en si peu de temps est loin d'être négligeable et met les organismes à dure épreuve.Pensez donc: Monthey 400 m., Allalin 4027 m.  soit 3600 m de différence en 5 heures !!!  Plusieurs d'entre-nous font leur premiers pas sur un "4000". C'est fantastique, émouvant. La descente se passe bien, sous une chaleur toujours plus importante. Après une bonne pause casse-croûte nous nous rendons à la cabane Langflue (2869 m.) d'où nous repartirons le lendemain pour tenter l'Alphubel. Temps de marche du jour: environ 5 heures avec les pauses pour 565 m. de montée et 1150 m. de descente. Pour l'anecdote il est intéressant de parcourir en été le glacier en direction de Langflue. A pieds, c'est assez long, plus qu'on l'imagine en voyant cette cabane assez proche et, surtout, le sens des crevasses à certains endroits donne à réfléchir: ellles sont dans le sens de la marche !! Naturellement, l'hiver on ne s'en rend pas compte, tout est caché. Après un après-midi de farniente lever à 03h45 pour un départ à 05h00. Nous mettons les crampons à 05h20. La 1ère partie de la montée se déroule sur un glacier découvert de neige. Après la 1ère pause où nous nous regroupons il se redresse pour une montée sans répit. Chaque cordée monte à son rythme. Les ponts passent bien. Selon les dires d'un vieux guide le glacier n'a pas été aussi bien bouché depuis 30 ans ! et ça laisse songeur quand on voit tous les trous énormes, parfois sans fond ... Savez-vous que certains étés l'Alphubel est plus que fortement déconseillé tant les crevasses béantes font remparts ?  La chance est donc avec nous. La dernière pente se redresse encore plus et rend hésitants certains d'entre-nous. Mais comme on dit toujours, attendons d'être sur place pour se rendre compte et ça se vérifie une fois encore. Le souffle se fait court, les mollets tirent, la chaleur nous pèse de plus en plus par cette superbe journée. Les organismes souffrent chez certains ... Un petit effort et .... miracle, le sommet surgit comme un libérateur. Quelle euphorie ! La montée à l'Alphubel se mérite: plus de 1300 m. de dénivelé, et tout ceci en  un superbe temps de marche variant de 3h30 à 4h30 selon les cordées. Vraiment, un formidable coup de chapeau à tous nos participants. Il fait chaud au sommet, pas de vent. Une visibilité loin à la ronde nous permet d'admirer tous les "4000" alentours et même "nos Dents du Midi". Après une descente de ...1h30 ! qui nous démontre bien que nous n'avons pas rêvé la raideur de la pente et la profondeur de certaines crevasses, nous rejoignons Langflue pour un rafraichissement bien mérité. Tout le monde est HEUREUX. Christophe, Alexandre, Patrick et Patrice ont vaincu avec panache leur 1ers "4000". Bravo à eux. Merci à nos chefs de cordées, très pros: Georges Rey, René, Jeanjo, Stéphane, Gilbert, Christine, et Georges Oguey notre guide et coordinateur pour ce merveilleux week-end. Bravo à Stéphane et Alexandre pour leur descente à Saas-Fee en courant. Hé oui, infatiguables on vous dit, Stéphane se payant même le luxe d'arriver en bas avant nous autres avec les bennes !!!   A l'année prochaine, amitiés à tous.  Christine.

Participants: Les français: Jeanjo, Pascale, Gilbert, Didier, Didier, Nicolas, Paul, et Christian Favre. Pour le club: René et Marianne Gabioud, Georges Rey, Fabien Décaillet, Patrick Zeiter, Christophe Alleman, Alexandre Defilippis, Stéphane Millius, Fernand Crettenand, Patrice ?????, Christine Diaque, Georges Oguey.

En ce qui concerne les photos , voici un lien pour l'album de Patrick. ,un autre pour les photos de René:  ALLALIN  et  ALPHUBEL et encoreun autre pour toutes les photos de CHRISTINE


 
Dimanche 16 juin, VTT dans la région Chemin - Col des Planches: Georges Oguey, Georges Rey et Bruno ont rendez-vous place Cardinal à 7h. Ils récupèrent Patrick au passage à St.Maurice et arrivent à Sembrancher avec un peu de pluie et les sommets alentours bien couverts! Mais rien ne nous arrête et nous montons par la carrière des Trappistes puis la route de Vens pour rejoindre René en dessous du col des Planches. Il est très sceptique pour la météo, mais nous n'aurons en fait pas de pluie de toute la sortie. Nous montons légèrement pour descendre ensuite de jolis sentiers au sud puis traversons le village de Chemin. René et Georges Oguey prennent ensuite l'option rapide Sur Frête alors que les autres prennent l'option technique par La Ravoire puis les Ecoteaux. Nous rejoignons la route presque à Chemin Dessous puis suivons une longue route forestière par Le Planard pour arriver au Col des Planches où nous attendent René et Georges. Le temps est idéal pour monter. Nous terminons la montée par le Col du Tronc pour arriver enfin au Col du Lein. Nous sommes seuls installés à la place pique-nique: c'est rare, peut-être parce qu'il fait 8°C ?! Avant de trop nous refroidir, nous descendons la route forestière par le Col du Tronc jusqu'à Vollèges puis aux voitures. Le début de la descente est glacial mais tout le monde arrive très content, avec 44km et 1700m de dénivelé au compteur. Nous terminons autour du traditionnel verre à Sembrancher. Merci aux participants.         Bruno
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Comptes-rendus des courses de l'hiver 2007/2008


 

Samedi  3 mai, à l'Aiguille d?Argentières:

6h 30 place Cardinal. Georges Rey et son camarade Stéphane, Gérard Maret, Luc Knoërr, Anselme, Georges et Christine se retrouvent pour une journée qui s’annonce magnifique. Destination, l’Aiguille d’Argentière 3901mètres d'altitude. Nous arrivons à prendre la première benne de 8h30  à Argentière ce qui nous fait mettre les skis à 9h 15 aux Grands Montets pour une descente  jusqu’au glacier ( d’Argentière) qui  échauffe tout de suite nos muscles endormis. Les peaux mises, la montée commence, il fait chaud. Heureusement, le ciel se voile faisant que les conditions de neige n’évoluent guère. Nous ne somme donc pas stressés par le temps. Le groupe se scinde en 2. Le haut de l’ascension se fait en crampons, skis sur le sac. Il est 13h 15 quand le groupe se reforme au sommet. Les premiers arrivés profitent du paysage. Juste avant leur arrivée, une partie de la corniche sommitale donnant sur le glacier de Saleinaz s’est effondrée fichant une belle frousse à ceux qui étaient au sommet. Adrénaline garantie ! Anselme fait preuve d’une volonté de fer pour surmonter ses crampes et atteindre avec panache le sommet. Bravo ! Luc doit subir un mal des montagnes inhabituel chez lui et est contraint d’abandonner  à 3750 ms mais sans trop de regrets car il faut garder des forces pour les 2670 ms de descente à venir. Descente carton sous le sommet, ramollie plus bas  où on retrouve le soleil. Nous apprécions tous de manger un morceau sur le glacier .Charcuterie maison d’Anselme, bonne bouteille de Gamaret toujours d’Anselme, même le pain pour l’équipe…Quel physique, cet Anselme ! Merci aussi à Steeve pour ses biscuits   OVOMALTINE. Nous voici requinqués pour le reste de la descente jusqu’à Lognan où le groupe se sépare de nouveau.Une partie prend la benne, une autre partie décide de tester les cuisses qui leur restent et leurs réflexes dans un champ de bosses  non stop jusqu’à Argentière. Test réussi pour  tous. 1240 ms de montée pour 3240 ms de descente totale en 6h 50 avec les pauses, voici une journée bien remplie qui se termine par la verrée habituelle.

Merci à tous les participants émérites et à leur coordinateur du jour: Georges Oguey

Christine                                                


Dimanche 6 avril au refuge des Dents du Midi:

Après une reconnaissance samedi de la Haute-Cime, et moults réflexions si j’annule la sortie ou pas, les conditions météo n’étant pas aux mieux pour dimanche, je me décide pour la montée au refuge de Plan Névé 2884 m  (refuge des dents du Midi) mieux adaptée.  Finalement nous nous retrouvons, Michel, Jean-Philippe, Gérald, Gérard, Patrick, à la place de Monthey.  Nous prenons Michel à Evionnaz et retrouvons Anne, Brigitte et Frédéric à Martigny, destination Van d’en bas 1340 m.  Le brouillard et la neige sont aussi au rendez vous.  Départ pour Salanfe 1942m que nous atteignons, encolonnés,  après 1 heure 25, une petite pause de 12 mns et nous voila repartis pour la cabane de Plan Névé, toujours dans le brouillard avec le vent et le froid en plus.  C’est à 11 heures 30 que le groupe au complet se retrouve au refuge déjà tempéré par un bon feu, merci aux heureux volontaires.  Après s’être restaurés et réchauffés nous entamons la descente à 12 heures 45.  Malgré la couverture nuageuse, les conditions de visibilité et de ski sont bonnes.  Nous rejoignons les voitures à 14 heures 20 avec le soleil.

Un grand merci pour l'esprit de camaraderie et la bonne humeur de la gent féminine.

Georges.

 


Samedi 29 mars à la Tour Famelon: Quelle chance ! Les importantes chutes de neige de pâques nous ont permis de faire la course comme prévue au programme. Depuis plus de 2 semaines René cherchait une sortie de remplacement, le réchauffement ayant bien débarrassé le terrain dans la région. Après la reconnaissance très convaincante effectuée le vendredi avec Marianne il décide de maintenir cette randonnée. Les conditions sont super. Nous sommes donc 7 au départ de la place Cardinal à 6h30. En plus des susnommés il y a là Jocelyne et Anselme, Sylvie, Gérard et Georges. Bruno, tombé malade au dernier moment, qui était inscrit avec un ami, n'a pas pu venir. Les nuages sont encore nombreux dans le ciel lorsque nous prenons la route du col des Mosses. Nous parquons les voitures au carrefour 1287 sur la route de la Pierre du Moêllé.  Ouh la la ! il n'y a pas eu de gel nocturne, la neige est très douce.  Un peu de soucis pour le coordinateur. Après 10 minutes de marche nous chaussons les skis. Là ça va tout de suite mieux, plus nous montons plus la neige est portante. Il a même neigé un poil cette nuit et cette fine couche est comme du velours. Le ciel s'éclaircit et c'est au soleil que nous faisons la 1ère pause un peu au dessus de la Pierre du Moêllé. Au point 1806 Gérard plonge sur Farcounet. Avec son rythme il nous rattrapera sans problèmes. Le passage clé donnant accès aux Rochers de la Latte est facile aujourdhui. Nous nous dirigeons maintenant directement sur la Tour Famelon. Le cheminement sur cette crête est magique. 2ème petite pause au point 2019. Nous sommes au pied du sommet et il nous reste à peu près une demi-heure de marche. Petit épisode de mécanique pour enlever les ressorts de rappel de quelques fixations et départ vers le sommet. Pour plus de sécurité nous délaissons la trace qui traverse toute la pente de gauche pour faire un arc de cercle par la droite. La dernière pente orientée sud-ouest, souvent glacée, est en bonne conditions aujourdhui. Les skis sont déposés légèrement en contrebas du sommet et c'est à pieds que nous terminons l'ascension. Le point de vue est vraiment superbe d'ici. le 360° est seulement coupé par la Tour Mayen voisine. Il est trop tôt pour pic-niquer et le biset qui sévit nous incite à redescendre. Il ne faut pas non plus que la neige ramollisse trop. Celle-ci est finalement bien meilleure qu'escompté et nous pouvons enchainer quelques bons tronçons de virages serrés jusqu'au pied du Moêllé où nous cassons la croûte, intallés comme sur une terrasse de bistrot. Plus de soucis maintenant, la neige peut bien être pourrie, nous pouvons emprunter les pistes pour revenir presque jusqu'à à notre point de départ. Sur le chemin du  retour le verre de l'amitié nous est offert par Sylvie au village du Séppey. Merci à elle et à tous les participants pour cette amicale journée.     René.

 


 
Samedi 1er mars, rendez-vous à 7h place Cardinal pour Georges Oguey le coordinateur de la course, Christiane Buetikofer, Gérard Maret, Bruno Servajan et Christine Diaque. Michel Guye sera pris en chemin. Beaucoup d'optimisme pour cette journée qui s'annonce plus que maussade. Gouttes de pluie, ciel très bas. Option donc pour Bourg St.Bernard (1927m) direction non pas le petit Vélan comme prévu (les conditions météo ne s'y prêtant pas) mais le col d'Annibal (2992m) que certains d'entre nous ne connaissent pas. Peu de monde au départ mais ... surprise ... pas de vent! Nous attaquons les premières pentes et sommes désabusés par le peu de neige. "2mm" de fraîche à tout casser qui n'augmentent pas avec l'altitude. Nous mettons les couteaux pour la pente la plus raide, la neige fraîche ne faisant que dissimuler une couche plus dure dessous. Sur le glacier de Proz, le vent nous accueille pour ne plus nous quitter jusqu'au col où les rafales ne nous laissent aucun répit. Gare à tout ce qui pourrait nous échapper!!!! Une petite pause express légèrement à l'abri, un vague coup d'oeil aux pointes de Molenne dégarnies de neige et c'est reparti pour la descente. Le léger brouillard du sommet et le vent cèdent de nouveau la place au calme et à la chaleur dans les pentes qu'on rejoint. La neige porte bien, nous avons beaucoup de plaisir et sommes heureux d'avoir pu profiter de cette matinée en plein air. Merci à Georges et à l'équipe très sympathique qu'on a toujours plaisir à retrouver. Le mot de la fin autour d'une bonne boisson chaude. Dénivelé environ 1100m. Temps 3h15.
Christine
 

 

Dimanche 10 février, à la Croix de Javerne: prévue à la cabane de la Tourche, nous avons juste un peu dévié à gauche!  Après les 29+16 épingles de la route de Morcles, Sylvie, René, Marianne et Bruno (coordinateur) chaussent les ski au bas du télé des Martinaux, fermé à cette heure-ci (8h15). Nous montons un bout par la route pour nous échauffer, puis par le sentier pédestre pour passer la forêt. Nous mettons alors les couteaux pour attaquer la pente raide au-dessus. Nous arrivons au point 2128m, sur l'arête au nord de la Tourche, pour la pause juste en même temps que le soleil! Pour avoir une meilleure neige que depuis la Tourche, nous décidons de plonger depuis là directement dans le vallon de Javerne par une grande pente puis un couloir raide et enfin un grand bout de vallon en pente douce. La décision était bonne et la neige aussi! Nous sommes seuls au monde. C'est peu avant l'alpage de Javerne que nous décidons de remettre les peaux pour remonter sur la Croix du même nom. De belles pentes, quelques zig-zags entre les vernes, puis nous croisons sous le sommet avec une température douce et une neige qui colle un peu. Nous rejoignons l'arête peu au nord du sommet. La vue est à couper le souffle et le cheminement est magnifique. Nous arrivons à la Croix de Javerne où nous pique-niquons. Il nous reste alors à suivre l'arête une petite 1/2h pour retrouver notre point 2128m du matin. La descente s'effectue ensuite avec une super neige de printemps puis par la piste des Martinaux jusqu'à la voiture.      Superbe journée. Merci aux participants.

Bruno


Dimanche 13 janvier, à la Tour de Bavon: Prévue aux Walliser-Wispile dans le canton de Berne (hé oui !) cette journée s'est finalement déroulée en Valais pour, je crois, le plus grand plaisir des participants du jour: Jocelyne, Christiane, Sylvie, Marianne, Anselme, Michel, Frédéric et René le coordinateur. Après cet épisode de pluie et de foehn il s'agissait de trouver une alternative offrant un enneigement suffisant, ce qui fut fait le jeudi précédent. C'est donc en direction du Grand St Bernard que nous mettons le cap en ce dimanche matin. Nous quittons la route principale à Liddes pour monter à la petite station de Vichères. Sa route est encore toute enneigée et l'ambiance est très hivernale suite aux chutes de neige de la veille. C'est  peu avant 9 heure que nous quittons les voitures. La 1ère couche de vêtements a vite fait de rejoindre le fond du sac. Nous ne suivons qu'un minimum la piste balisée pour nous retrouver très vite bien à l'écart des skieurs alpins. La neige est vierge de toutes traces et même très profonde par endroit. La couche de fraiche n'est réellement que de 20 ou 30 cms, mais le vent qui souffle là-haut apporte une quantité supplémentaire. Il faudra faire attention aujourdhui bien que notre itinéraire soit très sûr. Nous longeons le pied nord de la Tour avant de rejoindre sa crête ouest vers 2380 m environ. Le vent vient du sud et même s'il ne fait pas froid il faut remettre une couche. Le sommet n'est pas loin et surtout très impressionnant dans sa blancheur immaculée. Nous atteignons très vite son épaule ouest après avoir louvoyé entre de gros et magnifiques rochers. La petite pente sommitale n'est pas très engageante. Il ya des plaques de neige un peu partout et c'est là que nous nous arrêterons aujourdhui. Nous sommes à 2450 mètres Nous décidons de descendre quand-même un petit bout dans la combe d'Entre-les-deux-Tours en choisissant  les pentes les plus douces après quoi nous recollons les peaux pour revenir vers la Tessure et retrouver Jocelyne et Anselme. Le vent est toujours bien présent ce qui nous décide à descendre de suite pour pic-niquer plus bas. Nous évoluons dans une nature intacte. Aucune trace à part celle de notre montée. Dommage que par endroits la pente soit à peine assez prononcée. Nous rejoignons alors la piste damée et nous arrêtons près du dernier chalet du Chapelet pour la pause de midi. Une heure au soleil avec à boire (la bouteille à Anselme) et à manger(le "véritable gougelhopf" de Sylvie)  et une ambiance sympathique (tout le monde). Une dernière pente vierge à 150 mètres du parking ! et nous voilà en bas. Le verre de l'amitié est partagé à Liddes dans un petit bistrot (merci Jocelyne).

 Merci à tous pour cette belle journée. Vive le CASCM.       

   René.

Date de dernière mise à jour : 14/12/2020